L'accord a été signé lundi 25 mars entre les syndicats et la direction du groupe américain GE. 264 postes vont disparaitre dans l'hexagone dont 180 à Belfort où sont assemblées les turbines à vapeur.
La CFE-CGC et la CFDT ont signé cet accord. Un accord national qui prévoit la suppressions de 264 postes via la mise en place de rupture conventionnelle collective (RCC) pour 80 personnes. Un Plan Senior sera également mis en oeuvre pour 184 personnes.
L'accord est actuellement entre les mains de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte), qui doit le valider sous 15 jours.
Le site de Belfort emploie 1400 personnes. Le plan y sera effectif d'ici au 30 juin 2020. Les départs dans la branche Alstom Power System (APS) se feraient sur la base du volontariat a précisé la direction de GE.
"On a toujours le choix de signer ou de ne pas signer. Si on a signé, c'est parce qu'on voulait valider l'ensemble des dispositifs d'accompagnement que nous avions négocié mais cela ne veut pas dire qu'on justifie les réductions d'effectifs que ce plan va entraîner" a expliqué Henri-Louis Humbrecht, délégué CFE/CGC.
Le 22 mars dernier lors d'un déplacement en Franche-Comté, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire avait affirmé qu'il allait "étudier toutes les pistes industrielles possibles pour maintenir l'emploi" à Belfort. "Nous allons regarder toutes les pistes industrielles possibles pour maintenir l'emploi à Belfort et offrir des perspectives aux salariés de GE", avait dit Bruno Le Maire.
En 2015, lorsque l'américain GE avait racheté la branche énergie d'Alstom, le groupe s'était engagé à créer 1.000 emplois en France d'ici fin 2018. Une promesse non tenu par le groupe. GE a payé une forte amende et supprime aujourd'hui des postes.