Coronavirus : Pour l'Aïd el-Kébir, des mesures sanitaires prises dans un abattoir de Belfort

C’est la plus grande fête musulmane. L’Aïd el-Kébir, ou la « grande fête », a pour tradition l’abattage de moutons ou d'agneaux. Mais, en raison de la crise sanitaire, des précautions sont prises dans les abattoirs.

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L’Aïd el-Kébir est célébré par les musulmans, du 31 juillet au 2 septembre 2020. Comme chaque année, une tradition se perpétue lors de cette « fête du sacrifice » : l’abattage de moutons. Mais, pour cette édition, cette pratique est encadrée par de nouvelles normes, en raison de la crise liée au coronavirus. 

En Bourgogne-Franche-Comté, 15 abattoirs, provisoires ou fixes, seront contrôlés par la préfecture, le service vétérinaire et des associations de défense des animaux. C’est le cas à Belfort, dans un abattoir temporaire. Les associations musulmanes du secteur souhaitent être transparentes sur leurs pratiques, tout en luttant contre les abattages clandestins. Ces derniers sont passibles d'une peine de 6 mois d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende.
 


Le Conseil français du culte musulman (CFCM) recommande à ses fidèles d'éviter les rassemblements, surtout pour les personnes fragiles.  Et pour les mosquées qui ne peuvent faire respecter les gestes barrières, le CFCM préconise de « s'abstenir d'organiser les prières collectives de l'Aïd et du vendredi ».

L'Aïd el-Kébir se déroule en même temps que le pélerinage à la Mecque. Pour la fête, le mouton est divisé en trois, à parts égales. Le premier tiers revient à la famille, le deuxième aux amis et connaissances, et le dernier aux personnes précaires. Ce « sacrifice » a lieu pour se rappeler de la soumission d'Ibrahim à Dieu. Lorsqu'il devait égorger son fils Ismaël, l’archange Jibril lui a subsitué l’enfant par un mouton. Dans la tradition judéo-chrétienne, il s'agit d'Abraham qui accepte de sacrifier son fils Isaac.

 

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