GE à Belfort : les assises de l'industrie et de l'énergie pour fixer un cap

Une association, regroupant syndicats, politiques et professionnels, organise deux jours de réflexion pour faire un état des lieux de la crise traversée par General Electric et proposer des initiatives. Et un horizon à moyen et long terme pour l'industrie et l'énergie.

Le 22 juin, une manifestation de 5 à 8000 personnes avait sillonné les rues de Belfort en soutien à General Electric frappé de plein fouet par un plan social. Dans le cortège, des élus, des représentants des collectivités locales ou des responsables politiques nationaux. Sans oublier les salariés et de nombreux habitants du secteur.

L'intersyndicale a continué à mener des actions pour tenter de sauver le maximum d'emplois sur le site belfortain. Cette fin de semaine sera marquée par de la réflexion et une nouvelle manifestation.

Demain, vendredi 18 octobre et samedi 19 au matin, tables rondes et conférences vont se succéder à la Maison du Peuple. Ces deux jours sont organisés par une association "Pour l'avenir industriel du territoire". Elle regroupe deux syndicats, la CFE-CGC et Sud, des élus qui représentent la ville, le département, la région, des représentants de partis politiques ainsi que des professionnels de l'économie.

Thèmes de réflexion :

  • la transition énergétique dans un contexte de crise écologique
  • la politique industrielle et réalités de la guerre économique
  • les atouts industriels du Nord Franche-Comté et comment les valoriser
Invités à ces tables rondes : Jean-Michel Quatrepoint (journaliste auteur d'un livre et d'un documentaire sur le rachat d'Alstom par GE "Alstom, scandale d'état") et Loïk Le Floch-Prigent, ancien dirigeant de grands groupes français.

Le but : faire un état des lieux de la situation de General Electric dans le contexte mondial, démontrer que le Nord Franche-Comté est une terre industrielle d'avenir.
Pour Damien Meslot, maire LR, de Belfort, son attente des participants est claire : dégager une politique industrielle et énergétique pour le moyen et long terme. Et dégager des propositions pour une véritable volonté politique.
Même objectif pour le syndicaliste Alexis Sesmat, de Sud Industrie qui estime qu'il fallait "donner une prolongation à la mobilisation du 22 juin dernier."


Le samedi après-midi est réservé à une nouvelle mobilisation dans les rues de la ville. Les organisateurs espèrent autant de monde qu'en juin. Mais le temps s'annonce beaucoup moins clément.


 
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