General Electric affirme avoir créé 358 emplois sur les 1000 promis !

GE a racheté la branche énergie d'Alstom en 2015. L'entreprise américaine avait promis de créer 1000 emplois en France. Les syndicats l'accusent d'en avoir détruit 2000, GE affirme en avoir créer 358, lors d'une audition à l'Assemblée nationale sur la politique industrielle de la France.

Le géant américain General Electric (GE) a créé à ce jour 358 emplois nets en France sur les 1.000 qu'il s'était engagé à créer au moment du rachat du pôle énergie
d'Alstom en 2015, a assuré jeudi un de ses dirigeants.

"Depuis la finalisation de l'opération de rapprochement avec Alstom, nous avons recruté près de 2.500 personnes en France" et en retranchant "les départs naturels
et les départs qui ont résulté de l'intégration des activités d'Alstom, nous avons réussi à créer, à fin octobre 2017, 358 emplois nets sur le territoire
", a déclaré Jérôme Pécresse, PDG de GE Renewable Energy, filiale du groupe américain dédiée aux énergies renouvelables, basée à Paris.

M. Pécresse et la présidente de General Electric France, Corinne de Bilbao, étaient auditionnés jeudi par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur les décisions de l'Etat français en matière de politique industrielle. Ces chiffres "ont été audités et certifiés par le cabinet Vigeo, qui travaille pour le gouvernement, pour en vérifier la fiabilité et qui a un accès complet" aux données du groupe, a insisté M. Pécresse.

Mercredi, l'ancien ministre de l'Economie Arnaud Montebourg, également auditionné, avait accusé le groupe de ne pas respecter ses engagements.
General Electric a notamment créé 100 postes dans la fonderie digitale inaugurée à Paris en 2016 (sur un objectif affiché de 250), 200 dans un centre de services financiers partagés à Belfort, 130 via un programme de recrutement de jeunes talents (sur un objectif de 240), ainsi que "la moitié" des 310 nouveaux postes prévus sur ses différents sites industriels français, a détaillé M. Pécresse.


Le géant américain a annoncé la semaine dernière qu'il allait supprimer 12.000 emplois dans le monde dans sa branche Energie (GE Power), affirmant souffrir du ralentissement du marché de l'énergie. Près de la moitié des coupes auront lieu en Europe, mais la France doit être épargnée en vertu de l'engagement pris au moment du rachat du pôle énergie d'Alstom.
GE a toutefois lancé un plan de suppression de 345 emplois dans son activité hydroélectrique à Grenoble.

Une réunion du comité de suivi mis en place par le gouvernement pour suivre la réalisation des engagements de GE doit se réunir vendredi à Bercy.

AFP

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