L'intersyndicale de l'usine menacée par un plan de suppression de 1 000 postes a rencontré, ce mardi 9 juillet, trois députés membres de la commission parlementaire sur le rachat de branche énergie d'Alstom par General Electric. L'objectif : trouver de nouvelles pistes de sortie de crise.
Journée chargée pour les salariés de General Electric. L'intersyndicale de l'usine a reçu, ce mardi 9 juillet, un large contingent d'élus locaux et de parlementaires. Objectif : examiner les différentes solutions possibles face à la volonté du géant américain de supprimer 1 000 postes sur le site de Belfort.
Olivier Marleix (LR), Fabien Roussel (PCF) et Bastien Lachaud (LFI), membres de la commission parlementaire sur le rachat de branche énergie d'Alstom par General Electric, étaient tous les trois présents tout au long de leur journée. Pour eux, le groupe propriétaire n'a pas respecté ses engagement fixés en 2014 :
"Il serait impensable que l'Etat puisse, un jour, homologuer un plan social unilatéral sans vérifier qu'il respecte les intérêts nationaux qu'il a identifié", a réagi Olivier Marleix.
Une quinzaine d'élus locaux en soutien
Les parlementaires ont été reçus chaleureusement par les syndicats, qui ont tenté d'expliquer le devenir de l'usine. Un avenir en danger puisque le seul champ d'actions possibles pour ces députés, tout acquis à la cause de la défense des emplois, est de maintenir la pression sur le ministère de l'Economie afin d'ouvrir un nouveau dialogue avec le propriétaire américain.
Avec l’intersyndicale de GE, les élus locaux et mes collègues @LachaudB et @oliviermarleix, nous demandons à l’Etat de faire respecter sa signature dans l’accord de 2014. Dans l’attente, il faut suspendre le plan social mais aussi définir notre politique en matière énergétique. pic.twitter.com/HkcCuqeHsb
— Fabien Roussel (@Fabien_Rssl) 9 juillet 2019
Déjà reçus par des sénateurs la semaine dernière, les syndicats ont également été conviés, ce mardi 9 juillet, par des élus locaux. Parmi eux, Marie-Guite Dufay, présidente du Conseil régional de Franche-Comté, Damien Meslot, maire de Belfort, Florian Bouquet, président du Conseil départemental du Territoire de Belfort...
En tout une quinzaine d'élus locaux, des collectifs citoyens, des sénateurs ont été à la rencontre de l'intersyndicale au cours de cette journée exceptionnelle. Fort de leur soutien, les syndicats songeraient même à interpeller le gouvernement et demander un rachat par l'Etat, faute d'autres solutions.