General Electric: "On ne peut pas être optimiste" s'émeut un élu de Belfort reçu à l'Elysée

Une délégation d'élus locaux a été reçue à l'Elysée ce mercredi pour évoquer l'avenir du site de General Electric à Belfort. Si la direction du groupe refuse pour l'instant de communiquer sur le nombre de suppressions de postes, les autorités cherchent déjà des repreneurs en vue d'une reconversion.

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"Tant qu'il n'y a pas d'annonce de General Electric, on ne peut pas être optimiste".

A la sortie de l'Elysée, le député LR du Territoire de Belfort Ian Boucard est réaliste. Si la direction du groupe américain s'est engagée à ne pas fermer les sites de Belfort et Bourogne, le dégraissage envisagé n'augure rien de bon pour son territoire, surtout quand le chiffre de mille suppressions de postes revient avec insistance dans les conversations entre initiés.

Avec Damien Meslot, le maire (LR), Florian Bouquet, le président du Département (LR) et Marie-Guite Dufay, la présidente de région (PS), Ian Boucard a été reçu en fin de matinée par la secrétaire générale adjointe de l'Elysée, Anne de Bayser.

Une réunion "studieuse" au cours de laquelle les élus de Franche-Comté ont rappelé que l'activité industrielle faisait partie de "l'identité" de la ville de Belfort. 

"Nous sentons que nos actions ont bien sensibilisé le Président et le gouvernement qui sont mobilisés", se réjouit Damien Meslot. Nous attendons maintenant des actes concrets."

Deux pistes de reconversion, qu'il convient de "prendre au sérieux" ont été clairement évoquées: "l'hydrogène et l'aéronautique". "Du concret? pas forcément", nous confirme l'un des participants, qui veut croire qu'une des entreprises sollicitées dans ces deux secteurs sera séduite par le projet belfortain.

Ce matin, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire s'est exprimé sur le dossier à France Info, exhortant le groupe à "se réinventer" et à ne pas fermer d'usines en France. Il n'a pas voulu confirmer le chiffre de 1000 suppressions de postes.
 

 
Marie-Guite Dufay: "J'ai un espoir phénoménal sur le potentiel du site"
La présidente du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, Marie-Guite Dufay, estime que le Nord-Franche-Comté en général et Belfort en particulier constituent "un écosystème extrêmement intéressant pour des investisseurs industriels". "Je n'ai pas de doute là-dessus", assure l'élue socialiste, qui se mue en VRP de la région.

"Plein de contacts" auraient été pris avec des entreprises industrielles à même d'investir à Belfort, et la présidente de Bourgogne-Franche-Comté entend coordonner le démarchage entre les services de Bercy et l'agence régionale de développement économique.

Cette réunion à l'Elysée fait partie "des jalons que nous posons", poursuit la présidente de région, afin d'assurer "le maintien d'un appareil productif sur le Territoire de Belfort".

Si elle ne doute pas que "l'Etat considère le sujet comme prioritaire", Marie-Guite Dufay reconnaît que la tâche n'est "pas facile tant qu'on ne connaît pas la stratégie de General Electric".

 
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