Les syndicats et les élus du Territoire de Belfort lance un appel à un grand rassemblement citoyen le 22 juin à 14h à Belfort pour protester contre le plan social de General Electric.
La mobilisation pourrait être très suivie à Belfort. L'intersyndicale CFE-CGC, CGT et Sud de l'entreprise General Electric, sous le feu des projecteurs depuis l'annonce d'environ 1000 suppressions de postes, appellent à un rassemblement citoyen le 22 juin à 14h au départ de la maison du peuple à Belfort. Les élus locaux se joignent à cet appel. "« C’est par une large mobilisation que nous pourrons défendre l’intérêt des salariés, de notre savoir-faire et de notre industrie locale. Aussi, j’en appelle à la mobilisation de tous les habitants du Territoire de Belfort et du Nord Franche-Comté ». annonce le Maire de Belfort Damien Meslot LR.
La population belfortaine est invitée à venir grossir les rangs pour mener la protestation et faire plier l'entreprise américaine, poussée par le gouvernement français à revoir sa copie et ainsi réduire les effets du plan social qui menace Belfort.
Le groupe américain GE a annoncé la semaine dernière la suppression de 1.044 postes en France dont l'essentiel à Belfort et Bourogne dans la division gaz. Bruno Le Maire ministre de l'économie et des finances en visite lundi 3 juin sur le site de Belfort a demandé au groupe de revoir sa copie, un plan social qui ne passera pas s'il reste en l'état a déclaré le ministre. Un comité de suivi est crée. Il se réunira début septembre. Les syndicats de Belfort ont pour doléances l'arrêt du plan social qui prévoit 985 suppresions de postes à Belfort et Bourogne.
Belfort, ville de mobilisation
La ville du Lion de Bartholdi a toujours été tournée vers l'industrie mais a connu des hauts et des bas au niveau de son activité (lire notre article). Les Belfortains sont donc habitués à se mobiliser régulièrement pour sauver leurs industries, comme en 2016.
Salariés, élus et citoyens avaient mené de nombreuses actions et avaient défilé dans les rues belfortaines à plusieurs reprises pour sauver l'entreprise Alstom, finalement rachetée par General Electric... Bis repetita.