"C'est entre le chien et le chat" : les lapins angoras, ces nouveaux animaux de compagnie qui nécessitent soin et attention

À l’approche des fêtes de Noël, la tentation d’offrir un lapin aux enfants peut être grande. Mais si l’idée est bonne au départ, il n’en demeure pas moins que le petit animal nécessite du temps, de l’amour et de l’argent. Une décision à ne pas prendre à la légère.

Dans le Doubs, Julie Di Maio a choisi de faire de sa passion son métier, élever des lapins Angora et des Teddywidder. Pour elle, c’est l’animal de compagnie idéal.

C’est entre le chien et le chat. Les femelles sont plus des "lapins chats" car elles sont plus indépendantes. Et les mâles des "lapins chiens" parce qu’ils sont pot de colle et câlins.

Julie Di Maio

Quelles sont les différences entre l'Angora et le Teddywidder ?

Un lapin Angora pèse entre 2 et 5 kg avec de grandes oreilles droites alors que le Teddywidder fait 1,5 kg avec des oreilles tombantes. Globalement, ils ont le même type de poils, long et cotonneux. Ils demandent un peu d’entretien dû à leur épaisse fourrure, il faut les brosser avec des brosses de qualité et les tondre plusieurs fois par an pour laisser la peau respirer.  

Comment prendre soin de ces lapins ?

Dans son élevage, Julie les vend à des prix raisonnables. “Les Angoras anglais c’est 250€, pucés, vermifugés, vaccinés.” Le tout avec un petit kit de départ pour les accompagner dans leurs premiers pas, dans leur nouvelle famille. L’éleveuse a conscience de l'importance de leur bien-être et les laisse gambader dans son jardin régulièrement pour qu’ils découvrent le monde, se sociabilisent et prennent l’air. 

Côté nourriture, ces petits poilus ne mangent pas seulement du foin. Il faut aussi varier leur alimentation avec des granulés, des fruits secs, des légumes et des fleurs séchés. Il est nécessaire de prévoir une trentaine d’euros par mois pour nourrir un lapin. Pour le reste, il faut aussi varier leur alimentation avec des granulés, des fruits secs, des légumes et des fleurs séchées. 

Davantage de précisions dimanche 24 novembre dès 12h55 dans l’émission En terre animale sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté, et disponible dès à présent sur la plateforme France.tv.