Angélique est une jeune comtoise de 29 ans qui voit ses envies d'enfant être très contrariées par les terribles souffrances que lui procure l'endométriose. Une femme sur dix est touchée par cette maladie de l'utérus. Ce lundi 13 mars est une Journée Mondiale d'information sur l'Endométriose.
C'est le site de l'association EndoFrance qui nous explique ce qu'est l'endométriose.
L’endomètre est le tissu qui tapisse l’utérus. Sous l’effet des hormones (oestrogènes), au cours du cycle, l’endomètre s’épaissit en vue d’une potentielle grossesse, et s’il n’y a pas fécondation, il se désagrège et saigne. Ce sont les règles. Chez la femme qui a de l’endométriose des cellules vont remonter et migrer via les trompes. Le tissu semblable au tissu endométrial qui se développe hors de l’utérus provoque alors des lésions, des adhérences et des kystes ovariens, (endométriomes) dans les organes colonisés. Cette colonisation, si elle a principalement lieu sur les organes génitaux et le péritoine peut fréquemment s’étendre aux appareils urinaire, digestif, et plus rarement pulmonaire.
Elle touche potentiellement toutes les femmes réglées. Et lorsqu’on les interroge, la plupart des femmes atteintes sévèrement par cette maladie se plaignent d’avoir souffert depuis la puberté de douleurs gynécologiques.
À 29 ans, Angélique est déjà passée par l'étape chirurgie. Désormais, elle doit consulter son gynécologue tous les six mois. Ces rendez-vous sont essentiels pour suivre d'éventuelles récidives.