Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a rencontré mercredi le nouveau PDG de General Electric (GE), Larry Culp, qui a assuré que son groupe "tiendrait ses engagements" en France, a affirmé Bercy dans un communiqué. Larry Culp promet de créer un millier d'emplois ou de payer des pénalités.
"Larry Culp a confirmé au ministre de l'Économie et des Finances que la France demeure un pays stratégique pour GE" et "lui a assuré que General Electric tiendrait ses engagements contractuels vis-à-vis de l'État français", selon le ministère.1000 emplois nets
"GE paiera la pénalité de 50 millions d'euros en cas de non-création des 1.000 emplois nets envisagés. Cette pénalité pourra être employée pour développer l'activité et l'emploi dans les territoires concernés", a ajouté le communiqué.M. Culp est arrivé le 1er octobre à la tête du mastodonte américain, qui traverse depuis près de deux ans une véritable crise de confiance. General Electric, qui avait acquis la branche énergie d'Alstom en 2014, avait renoncé en juin à son engagement de créer un millier d'emplois d'ici à la fin de l'année en France. Bruno Le Maire avait dans la foulée annoncé que le groupe devrait payer des compensations.
"M. Culp lui a par ailleurs exposé la situation globale du groupe, qui fait face un environnement particulièrement dégradé dans le secteur de l'énergie" et a réaffirmé sa volonté "de maintenir un dialogue étroit" avec le gouvernement français, a ajouté le communiqué.
Bruno Le Maire s'est dit pour sa part "particulièrement attentif aux évolutions du groupe GE en France. Il a demandé à GE de préserver les capacités industrielles en utilisant tous les leviers disponibles. Il a rappelé que le gouvernement serait particulièrement attentif à l'évolution de l'emploi".