Français et Suisses viennent de signer la convention bilatérale relative à la réouverture de la ligne ferroviaire reliant Delle à Belfort. Cette ligne est fermée depuis le début des années 90 et son projet de réouverture remonte à 1998. Ce tracé doit être relié à la ligne TGV Rhin Rhône.
En 2010, Reseau Ferré de France estimait lors d'un comité de pilotage, que 4 à 10 000 voyageurs par jour pouvaient emprunter cette ligne fondée en 1877.En 2010, avait eu lieu également la première réunion publique présentant ce projet de réouverture de liaison ferroviaire. Cette ligne devrait desservir 6 communes. Annoncée à l'époque pour une mise en service en 2012, le projet a visiblement pris du retard. Finalement, l'enquête publique doit être lancée à l'automne.
En mars 2013, Marie-Guite Dufay, la présidente du conseil régional de Franche-Comté saluait le feu vert de Réseau Ferré de France pour ce projet « qui permettra de lancer de nouvelles phases d’études et l’enquête publique, préalable indispensable au lancement final des travaux » permettant la réouverture de Belfort-Delle. RFF a « bien pris en considération l’enjeu international de cette ligne comme son incidence socio-économique pour le Nord-Franche-Comté », selon Marie-Guite Dufay.
"Premier acte fondateur de la réouverture de la ligne Belfort-Delle"
Il aura fallu attendre plus d'un an pour que Frédéric CUVILLIER, Secrétaire d'Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, auprès de la ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie et Doris LEUTHARD, Conseillère fédérale du gouvernement suisse signent la convention bilatérale relative à la réouverture de la ligne ferroviaire reliant Delle à Belfort.Dans son communiqué, la préfecture précise que "Ce texte, premier acte fondateur de la réouverture de la ligne Belfort-Delle, définit les rôles des acteurs impliqués de part et d’autre de la frontière dans la planification, la construction, la gestion et le financement de cette infrastructure.
La réouverture de cette ligne ferroviaire représente une réelle opportunité pour la Franche-Comté mais aussi pour la Suisse, car elle permettra de développer le réseau régional et transfrontalier.
Le coût des travaux sur le sol français est estimé à 110 millions d'euros (M€) financés notamment par l’État, les collectivités locales, Réseau Ferré de France (RFF) et l'Union européenne. Au regard des avantages du projet pour la Suisse, la Confédération et le canton du Jura contribuent également au financement."