La baisse de vigilance au volant est la cause de nombreux accidents chaque année. À Beaune (Côte-d'Or) sur une aire de l'autoroute A6, les gendarmes sensibilisent les vacanciers à ce danger. Voici quelques conseils pour rester plein d'énergie sur la route.
Ce premier week-end du 10 et 11 juillet est marqué par les départs en vacances. À cette occasion, la gendarmerie a organisé une opération de prévention routière sur l’aire de repos Beaune Tailly (Côte-d’Or) de l'autoroute A6. L’objectif est de rappeler aux conducteurs les dangers de la conduite sur autoroute et de les sensibiliser à l’hypovigilance, la perte d'attention au volant En 2020, le défaut d'attention était le quatrième comportement à risque le plus fréquent en cas d'accidents mortels.
Qu’est-ce que l’hypovigilance ?
L’hypovigilance est un état entre l’éveil et le sommeil, diminuant la vigilance et la concentration. « Vous n'êtes plus tout à fait à votre conduite. C’est à ce moment-là qu’on a de gros risques d’accident particulièrement sur l’autoroute » explique le commandant d’escadron Frédéric Lest.
En France, 34 % des automobilistes déclarent avoir déjà eu l’impression de s’être assoupis durant quelques secondes au volant.
Comment lutter contre l’hypovigilance ?
Etre reposé avant et pendant un long trajet en voiture est indispensable pour conduire en toute sécurité. Les gendarmes rappellent l’importance de réaliser des pauses toutes les deux heures afin de limiter les risques. Une sieste d’une vingtaine de minutes suffit parfois pour retrouver de l’énergie et se recentrer sur sa conduite pour le reste du trajet.
Une technique énergisante utilisée par l’armée
Les militaires utilisent quotidiennement une technique de respiration afin de se rester dans les meilleures conditions toute la journée. « Vous fermez les yeux. Vous prenez conscience de votre respiration. Et lorsque vous bloquez votre respiration, vous imaginez que vous êtes à bord de votre voiture en faisant des mouvements amples » décrit le gendarme Louis-Didier Pichy. Les vacanciers sur place ont testés cette méthode : « c’est assez déstabilisant, c’est relaxant. On sent qu’il se passe quelque chose. C’est difficile à expliquer. C’est vider le cerveau en même temps que les poumons » témoigne Bernard Lamaille. Cette méthode peut-être réalisée en quelques minutes, pendant une pause sur la route des vacances.