Afin d’enrayer la baisse de la population de chouettes effraies dans le nord de l’Yonne, une opération a été mise en place : « un clocher, une chouette ». L’association propose d’installer des nichoirs pour que les chouettes puissent s’y installer.
Les chouettes effraies ont-elles encore leur place dans les petites églises de campagnes ? Elles sont désormais le plus souvent fermées et leurs ouvertures grillagées. Pour les chouettes effraies, impossible d’y nicher. Cette situation a des conséquences sur les populations de cet animal.
Pour lutter contre ce problème, l’association "Reveil nature" a mis en place une opération : "un clocher, une chouette". Elle propose aux communes et aux particuliers d’installer des nichoirs pour que les animaux s’y posent et s’y reproduisent.
Eglises et particuliers concernés
Sous le clocher de l’église de Soucy, dans l’Yonne, l’association a installé un nichoire. Il se décompose en deux parties : un trou d’envol où passe la lumière et une chambre obscure où la chouette va nicher et couver ses œufs.
Cette opération concerne aussi les particuliers. Christophe Ramon habite dans un autre commune du département, à Cerisiers. "Il y a un peu près un an, j’ai dérangé une chouette effraie dans ma grange. C’était magnifique de la voir s’envoler. Il y a quelques semaines, je l’ai trouvée morte. Je me suis dit que si le lieu convient aux chouettes, autant les aider", explique-t-il.
Le coût du nichoir, environ 50 euros, reste à la charge de la commune ou du particulier. L’association en a installé une quinzaine dans le nord de l’Yonne.
Un reportage de Baziz DJAOUTI, Yoann ETIENNE et Maxime OZEL avec
Didier Duchesne, président de l'association "Réveil nature"
Christophe Ramon, habitant de Cerisiers
Ghislain Gisbran, adjoint au maire de Malay-le-Grand