Les locaux du comité local du secours populaire d'Avallon, dans l'Yonne, ont été cambriolés dans la nuit du 9 au 10 août dernier. Un véhicule volé a été retrouvé ce vendredi.
Les locaux du Secours populaire, à Avallon, dans l'Yonne, ont été cambriolés dans la nuit du mercredi 9 au jeudi 10 août dernier.
"Il y a eu effraction, notamment avec des coups de pieds dans les portes", explique Philippe Denis, le président du comité local. Des doubles de clés ont été dérobés, ainsi qu'un véhicule de l'association. Celui-ci a été retrouvé ce vendredi matin dans la ville. Une tentative d'ouverture d'un coffre a également eu lieu.
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Le local est situé dans le quartier de la Morlande. Si les membres du secours populaires ont constaté les faits jeudi matin, ceux-ci ont probablement eu lieu durant la nuit. "Des voisins ont entendu du bruit vers 1h-1h30", précise le président.
Une enquête en cours avec les images des caméras de la ville
La structure a déjà connu une tentative de vol d'essence "il y a trois ou quatre mois". La gendarmerie de l'Yonne signale également qu'un autre fait similaire a été signalé le 8 août dernier. Un véhicule d'un commerce avallonais avait été volé avant d'être retrouvé. L'auteur présumé des faits a été retrouvé rapidement ensuite, indiquent les forces de l'ordre.
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"Les gendarmes ont pris les empruntes, mais je ne sais pas si le ou les auteurs pourront être identifiés", juge Philippe Denis."Il y a un travail en cours avec les caméras de la ville", précise la maire de la commune, Jamilah Habsaoui. "Les enquêtes sont souvent résolues par ce biais, donc nous restons confiants. Ce sont des faits qui sont surprenants ici". Elle indique que le ou les auteurs étaient vraisemblablement à la recherche de liquidités.
Nous essaierons sûrement de sécuriser davantage nos locaux à l'avenir
Philippe Denisprésident du comité d'Avallon du Secours populaire
Des bénévoles se sont mobilisés pour remettre le site en état. "Nous avons dû changer l'ensemble des serrures du lieu, et nous devrons également le faire pour un autre véhicule", précise Philippe Denis. "Il y en a déjà eu pour 200 €. Nous avons un bénévole particulièrement bricoleur qui y a contribué, parce qu'il était compliqué de trouver un serrurier. Nous essaierons sûrement de sécuriser davantage nos locaux à l'avenir".
