Depuis mardi, de fortes rafales de vent frappent l'Yonne. Le département, déjà en vigilance jaune mardi, est à nouveau en alerte depuis ce mercredi 3 janvier, 14 heures. Les services d'Enedis sont sur le pont et nous confient les moyens qu'ils déploient face à l'épisode météorologique.
De fortes perturbations avec des vents violents, des rafales pouvant aller jusqu’à 100 km/h par heure, depuis ce mardi 2 janvier, des milliers de foyers sont privés d’électricité dans l’Yonne. Un épisode météorologique particulièrement violent par endroit, alors que le département est encore en vigilance jaune pour risque d’orage et de vent depuis 14 heures ce mercredi. Il s'agit du seuil le plus bas d'alerte. La population est invitée à rester "attentive".
🟡L'#Yonne est placé en #VigilanceJaune pour risque d'orage et vent violent à partir de 14h.
— Préfet de l'Yonne 🇨🇵🇪🇺 (@Prefet89) January 3, 2024
- vents tourbillonnants attendus
- rafales jusqu'à 100 km/h.
La vigilance crue est levée sur l'ensemble des cours d'eau du département.
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Face à la situation, les agents d’Enedis sont mobilisés pour intervenir sur les lieux les plus frappés par les perturbations. Car face aux fortes rafales de vent et aux importantes chutes de pluie, les arbres et poteaux électriques peuvent être fragilisés. Sandrine Chabin, responsable de la permanence d’Enedis dans l’Yonne nous fait un point sur la situation au micro de Baziz Djaouti.
Quelle est la situation dans l’Yonne ?
Au plus fort des coups de vent, on a eu 4 000 foyers privés d’électricité. À la mi-journée, on en était à 600. 90 % des clients ont été rétablis dans les deux heures et nous avons mobilisé l’ensemble de nos équipes pour répondre à ces pannes sur le territoire.
mise à jour : après le dernier épisode de vents violents après 13 heures ce mercredi, plus de 1300 foyers étaient privés d'électricité un peu partout dans l'Yonne.
L’Yonne est classée en vigilance jaune, mais les dégâts sont importants. Est-ce une situation exceptionnelle ?
On était prévenu avec cette vigilance. On savait que les sols étaient détrempés et qu’avec la chute des arbres, tout cela pouvait générer des coupures et de la casse sur nos ouvrages et donc générer des pannes.
Les vents ont continué aujourd’hui. Vos équipes sont-elles toujours mobilisées ?
On est fortement mobilisés. On avait 25 techniciens en poste en temps normal. On a doublé nos effectifs, on est à 50 personnes. On a fait appel à nos collègues qui viennent des autres départements de la Bourgogne et à des prestataires extérieurs pour nous aider.