L'Etat a décidé depuis plusieurs mois de se débarrasser du camp militaire de Chemilly. Fermé depuis 2003, ce camp qui a été l'un des plus gros dépôt de munitions de la région, a une superficie de 209 hectares. Il n'a jamais été dépollué.
Une friche à l'abandon... L'entrée du camp est restée comme figée dans le temps, avec ses grilles aujourd'hui rouillées, ses guérites, ses baraquements. Le site fermé, est envahi par les herbes. Comme une enclave répartie au coeur de trois communes :
- Chemilly : 648.396 m2
- Beaumont : 439 131 m2 sur lesquels se trouvent beaucoup de bâtiments construits
- Gurgy : 961 905 m2
L'Etat a souhaité le mettre en vente, mais l'acquéreur aura à sa charge la dépollution du site qui a été estimée à 8 millions d'euros.
A Gurgy et à Beaumont deux entreprises privées ont fait part de leur intérêt pour la reconversion du site. Leur projet est de l'exploiter pour en extraire du sable et des graviers, et de remplir d'eau les excavations pour créer à terme une base de loisirs avec plage et installations de loisirs nautiques.
Sur les trois communes concernées, seule Gurgy envisage une acquisition de l'ancien camp, en partenariat avec les carriers qui exploiteraient le site et le rendraient à terme à la commune.
L'Etat lancera son appel d'offres début Juillet 2016
Reportage : Sébastien Kerroux et Yohann Etienne
Montage : Rachel Nectoux
Intervenants :
Aurélie Berger : Maire (DVD) de Gurgy
Jean-Christophe Moraud : Préfet de l'Yonne
L'Etat, propriétaire de l'ancien camp militaire de Chemilly, dans l'Yonne, va lancer un appel d'offres en Juillet. La reconversion du site, fermé depuis 2003, intéresse la commune de Gurgy. Chemilly et Beaumont ont renoncé à faire valoir leur priorité. Gurgy compte s'associer avec des carriers qui exploiteraient le site et le rendraient ensuite à la commune pour en faire une base nautique à vocation touristique.
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