L’entreprise de meubles pour enfants, organisée en société coopérative et participative (Scop) depuis un peu plus d’un an, organisait un vide-usine pour liquider l’ancienne collection et faire ainsi de la place.
L’entreprise Vibel est gérée depuis un peu plus d’un an par 12 de ses anciens salariés. Pour vider certains bâtiments, faire de la place pour la nouvelle collection et récupérer un peu d’argent frais, elle organisait ce 1er mai un « vide-usine », un déstockage de l’ancienne collection. Une opération intéressante également pour les particuliers qui ont pu ainsi acheter des meubles à prix soldés.L'usine de meubles pour enfants, Vibel basé à Bazarnes dans l'Yonne a bien failli disparaître au début de l’année 2013. Elle avait été placée en liquidation judiciaire en janvier. Faute de repreneur, douze salariés se sont alors regroupés pour monter un projet de Scop (société coopérative et participative), qui a obtenu le 20 mars le feu vert du tribunal de commerce d'Auxerre.
Des projets pour pérenniser l'activité
Aujourd’hui, 3 autres salariés ont rejoint la Scop qui a développé de nouveaux projets : ouverture d’un magasin ouvert à Paris pour présenter la nouvelle collection. Ouverture également d’un magasin d'usine à Bazarnes pour faire connaitre à la clientèle locale la production de l'entreprise vendue jusque là essentiellement à Paris et à l'export. Et développement d’une gamme de meubles moins colorés qu’auparavant, qui devraient mieux évoluer dans le temps.Les études montrent que le taux de survie d'une Scop est, au bout de trois ans, de 74%, contre 66% pour la moyenne des entreprises, selon la Confédération générale des Scop.
Le reportage de N. Baffert, C. Heudes et C. Gavignet
Avec : - Virginie Lanoir, cliente- Patricia Galouzeau, co-fondatrice de la SCOP
- Jérôme Franck, co-fondateur de la SCOP
- Véronique, gérante de la SCOP
L'usine de meubles pour enfants, Vibel basé à Bazarnes dans l'Yonne organisait aujourd'hui un vide-usine. Les clients sont venus très nombreux pour faire des affaires. L'occasion pour l'entreprise de rentrer de l'argent frais pour poursuivre le redressement de cette Scop.