La Bourgogne et la Franche-Comté ne forment qu'une seule région depuis le 1er janvier 2016. La fusion de ces deux régions a donné naissance à un territoire de 47 800 km² peuplé de 2,8 millions d'habitants.
Le territoire constitué par la réunion de la Bourgogne et de la Franche-Comté comprend 2 816 800 habitants (au 1er janvier 2012), soit 4,4 % de la population métropolitaine.
A elles deux, la Bourgogne et la Franche-Comté :- totalisent huit départements : Côte d’Or, Nièvre, Saône-et-Loire, Yonne d’une part et Doubs, Jura, Haute-Saône et Territoire de Belfort d’autre part.
- comptent 25 communes de plus de 10 000 habitants.
Des dynamiques démographiques très différentes
Les dynamiques démographiques différent beaucoup d'un département à l'autre : ainsi, la population augmente dans le Doubs et la Côte d'Or et elle recule dans la Nièvre.- "La partie située à l’est de l’axe Dijon-Mâcon est globalement plus dense, plus jeune et plus dynamique démographiquement. La présence de grands axes routiers et autoroutiers favorise la dynamique démographique entre les grands pôles urbains.
La majorité des communes de 10 000 habitants et plus sont localisées sur cet axe Rhin-Rhône. Les grandes aires urbaines de Mâcon, Chalon-sur-Saône, Beaune et Dijon prolongent le couloir rhodanien et celles de Montbéliard et Belfort sont situées à l’extrémité de l’axe rhénan. Cet arc urbain, qui s’étire jusqu’à la frontière suisse, est jalonné des grandes aires urbaines de Dole, Besançon et Pontarlier.
La bande frontalière avec la Suisse, très attractive par les emplois offerts, est également un espace dont la densité de population progresse le plus ces dernières années", indique l’Insee.
- En revanche, le côté ouest est un vaste territoire constitué de zones peu denses et peu dynamiques démographiquement. Les personnes âgées de 75 ans et plus y sont proportionnellement les plus présentes, en particulier dans le département de la Nièvre.
Trois groupes de communes de plus de 10 000 habitants structurent ce vaste territoire : Nevers et Cosne-Cours-sur-Loire ; Auxerre et Sens ; Autun, Le Creusot et Montceau-les-Mines.
En dehors de ce clivage est-ouest, deux espaces se démarquent :
- le nord de l’Yonne qui gagne des habitants grâce au desserrement francilien
- le nord de la Haute-Saône, qui lui perd des habitants.
Entre 2007 et 2012, la Bourgogne et la Franche-Comté gagnent, à elles deux, environ 4 800 habitants par an, soit + 0,2 % chaque année (+ 0,5 % en France métropolitaine).
L’excédent des naissances sur les décès explique à lui seul la croissance de la population. Les mouvements migratoires sont en effet à somme nulle, les arrivées d’habitants compensant les départs vers d’autres régions.