En partenariat avec la préfecture Bourgogne, l'Insee a étudié l'impact que génère la dissolution de la base aérienne 102, officialisée en octobre dernier. Les conclusions ont été rendues publiques ce mardi 2 juin 2015.
Dans cette étude, l'Insee révèle que le retentissement est important pour l'emploi dans la zone concernée. « la dissolution de la base aérienne 102, dite BA 102, entraînera, d’ici la mi-2016, le transfert de 1 225 emplois vers d’autres sites militaires. La base est le cinquième plus grand employeur de Côte-d’Or. Elle fait appel, pour son fonctionnement, à des entreprises locales auprès desquelles elle passe des commandes. Cela génère de façon indirecte une cinquantaine d’emplois. À cela s’ajoutent 365 emplois induits par la consommation en biens et services des employés et fournisseurs de la base et de leur famille. », analysent les auteurs de cette étude.
Ils poursuivent en expliquant que les conséquences se concentrent sur cinq communes de l'agglomération dijonnaise. « Le départ d’activités de la base ne sera pas sans conséquences pour les collectivités territoriales, en particulier les cinq communes sur lesquelles elle s’étend: Longvic, Sennecey-lès-Dijon, Neuilly-lès-Dijon, Ouges et Bretenière. Leurs recettes pourraient être révisées à la baisse, leurs écoles accueillir moins d’élèves, notamment sur Longvic, enfin davantage de logements pourraient être vacants. Toutefois, sur l'ensemble de la Côte-d'Or, l’effet de cette dissolution apparaît limité tant sur les effectifs scolarisés dans les écoles que sur le marché immobilier. », peut-on lire dans cette étude.
En Côte-d’Or, un total de 1 640 salariés sont liés directement, indirectement ou de manière induite aux activités qui vont quitter la BA 102. En ajoutant leur conjoint et enfants, près de 3 400 personnes sont concernées.