Attaque de Londres : le lycée de Concarneau sous le choc

Les élèves et professeurs du lycée Saint-Joseph de Concarneau, ceux qui n'étaient pas présents à Londres au moment de l'attaque le 22 mars, se sont retrouvés dans leur établissement ce jeudi. Ils sont sous le choc, moins de 24h après avoir appris que trois de leurs camarades ont été blessés. 

L'attaque de Londres était dans toutes les discussions ce jeudi 23 mars au lycée Saint-Joseph de Concarneau, au lendemain du drame qui a blessé trois élèves scolarisés dans l'établissement breton.

Trois lycéens bretons blessés lors de l'attaque à Londres - France 3 Bretagne

Les lycéens, qui n'étaient pas dans la capitale anglaise au moment de l'attaque, se sont rassemblés dans leur établissement ce jeudi matin à 8h. 

La plupart se sont dits choqués par les événements. Certains avaient pu obtenir des informations directement de la part de leurs camarades de classe présents Londres mais la majorité ont obtenu les informations par les médias. 

"Je regardais les informations hier soir. J'ai vu l'attentat à Londres et que des lycéens bretons étaient touchés. Je me suis souvenu que des élèves de Saint-Joseph étaient à Londres cette semaine. Évidemment, c'était le choc, la stupéfaction, l'effondrement. Je suis choqué, il n'y a pas d'autres mots" explique Eric Thomas, professeur de français au lycée de Concarneau.
"On a appris la nouvelle à 16h10 hier. On a reçu une notification sur notre téléphone disant "attentat à Londres". On a directement essayé d'avoir des nouvelles pour savoir ce qu'il s'était passé. Petit à petit, on a su qui était dans l'accident. On avait beaucoup de copains sur place, on connaît les blessés, on est sous le choc. Maintenant, je me dis que ça peut arriver à tout le monde étant donné que ça a touché le lycée et des gens qu'on connaissait. C'est triste" raconte Kylian un élève. 

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Des temps de parole sont prévus avec leurs professeurs. Le directeur diocésain et le Préfet du Finistère doivent s'exprimer dans la journée.

Le maire de la ville finistèrienne a indiqué qu'une cellule psychologique a été mise en place dès le soir de l'attaque au sein de l'établissement. 

Mercredi soir, les parents des trois lycéens bretons blessés se sont rendus à Londres. Deux de ces élèves sont gravement blessés "avec des fractures lourdes mais il n'y a pas de pronostic vital engagé", a déclaré Bernard Musset, le sous-préfet de Châteaulin.

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