Agroalimentaire. 10 ans après la fermeture de l'abattoir, quel avenir pour l'ancien site GAD de Lampaul-Guimiliau ?

10 ans après la fermeture de l'abattoir GAD, à Lampaul-Guimiliau dans le Finistère, une bonne nouvelle va-t-elle tomber sur un éventuel repreneur ? Les élus sont confiants. Le site a des atouts et des industriels de l'agroalimentaire semblent intéressés. Dans tous les cas, il ne s'agira pas d'un abattoir.

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"La végétation a vraiment repris ses droits !" Olivier Le Bras, l'ancien ouvrier de Gad, déambule, en compagnie du maire de Lampaul-Guimiliau, sur le site devenu une friche industrielle depuis la fermeture de l'abattoir en 2013.

Les lieux ont bien changé : en 2019, une grande partie des bâtiments a été rasée. "Là, il y avait les bâtiments administratifs, constate-t-il en montrant du doigt une zone pleine d'arbustes, là c'était la découpe où je travaillais."

Une décennie après, la question se pose toujours de la reprise de ce site. Les élus locaux travaillent sans relâche pour trouver un repreneur. "On passe des annonces, détaille Jean Yves Postec, le maire de Lampaul-Guimiliau. Le souhait c'est que le site revive à plein régime, qu’il reprenne vie."

Piste sérieuse de repreneur

La Région, propriétaire des locaux, et la communauté de communes disent avoir une piste sérieuse, mais souhaitent garder le secret pour l'instant. Échaudés par la reprise avortée du site par la Cooperl qui envisageait d'y installer un abattoir et a annoncé, en mars dernier, l'abandon du projet. "On y croyait, dit le maire, c'est une grosse déception."

Aujourd'hui, la prudence est de mise. Ils attendent que les dossiers avancent avant de faire des annonces. Seules quelques informations sont données au compte-gouttes. 

"Ça ne sera pas un abattoir, précise Jean Yves Postec, c'est une certitude. Il y a des nouvelles règles à respecter notamment les 100 mètres de distance avec les habitations." Une piste sérieuse pourrait concerner un industriel de l'agroalimentaire.

Un site avec de nombreux atouts 

"Je suis très optimiste pour les mois ou les prochaines années pour que ce site reprenne vie, continue  le maire. Il y a une grosse surface de bâtiment, beaucoup de stockages." Des atouts de poids pour l'élu : "Aujourd'hui avec la ZAN (Zero Artificialisation des Sols), c'est dur de trouver des surfaces pareilles."

En effet les ZAN, qui ont pour but de limiter l’artificialisation des sols dans les nouvelles constructions, pour préserver la biodiversité, vont fortement limiter les possibilités pour des industriels de construire sur de grandes surfaces. 

LIRE : URBANISME. ZAN, comme Zéro Artificialisation Nette. Le nouveau casse-tête des élus

"Le site est déjà construit, précise Olivier Le Bras, l'ancien ouvrier devenu conseiller régional. Quel que soit l'industriel, il lui suffit de remettre les locaux à niveau et l'activité peut redémarrer." "En effet, le site ne sera pas pris sur une zone agricole car le site existe déjà, complète Jean Yves Postec. C'est un énorme atout."

Des annonces devraient être faites dans les prochaines semaines ou les prochains mois. 

(Avec Catherine Aubaile)

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