Une rave party a démarré samedi 17 juillet à Brasparts dans le Finistère. Ce dimanche la fête continue. Sur place, 1500 personnes sont réunies. Aucun incident n'est à déplorer.
Une rave party se déroule dans un champ du lieu-dit Saint-Caduan à Brasparts dans le Finistère. Elle a démarré samedi soir rapporte la préfecture, vers 23 h, rassemblant 1000 participants.
Une cellule de crise a été déclenchée à la préfecture, ainsi qu'à l'Agence régionale de santé (ARS). Les gendarmes sont mobilisés et ont survolé la zone avec un hélicoptère. Les pompiers ont également été placés en alerte.
Suite à Redon il y a trois semaines où ça s'est très mal passé avec les gendarmes, on voulait montrer qu'on existe encore, qu'on sait faire des soirées dans une bonne entente, sans violence.
Pas d'évacuation envisagée
Les autorités indiquent que ce dimanche, la fête se poursuit. Selon nos informations, 1500 personnes s'y trouvent encore. La rave devrait se terminer en fin d'après-midi. "Le son sera coupé pour le goûter", indique-t-on. Sur les deux routes qui mènent au champ, les gendarmes contrôlent tous les véhicules qui s'en vont.
La maire de la commune Anne Rolland indique que cette fête était, semble-t-il, d'abord prévue dans le secteur de Quimperlé et a finalement été détournée à Brasparts. Des renforts de gendarmerie venues de Ouistreham (Calvados) sont arrivés.
Aucun incident n'est à signaler. Un dialogue est noué avec les organisateurs. Le collectif Orange bleue pour la prévention des risques se trouve sur place. Une cellule de lutte anti-covid va également permettre des dépistages.
Les inquiétudes portent sur le risque de déshydratation et d'incendie, à cause des fortes chaleurs en cours.
La préfecture du Finistère craignait ce type d'événement et avait interdit par arrêté tout rassemblement "festif à caractère musical" ce week-end, jusqu'au lundi 19 juillet 8 h.
Les rave party se succèdent dans la région, dans un contexte tendu par la crise sanitaire. Celle de Lieuron en début d'année et de Redon en juin ont vu des affrontements avec les forces de l'ordre.