Il comparaissait libre devant les Assises du Finistère pour le viol et de multiples agressions sur son ex-épouse. Le médecin de Scaër, qui ne s'est pas présenté à l'audience, a été condamné à quinze années de réclusion criminelle. Il est sous le coup d'un mandat d'arrêt européen.
À la veille du verdict dans le procès historique des viols de Mazan, c'est une autre affaire de viols et de violences que la Cour d'Assises du Finistère devait juger ce mercredi 18 décembre 2024. Une affaire, celle du médecin de Scaër dans le Finistère sud, qui avait connu déjà quelques épisodes cet automne.
La Cour d'Appel de Rennes avait en effet confirmé, le 28 novembre dernier, sa condamnation, en première instance, à six mois de prison avec sursis pour des "faits de violence habituelle" sur sa dernière compagne.
Cette fois, c'est devant la cour d'Assises du Finistère que le médecin de Scaër, un homme de 59 ans, devait comparaître pour les viols et des violences commises sur son ex-épouse.
Quinze années de réclusion criminelle et 15 000 € à la victime
Mais l'homme, sous contrôle judiciaire, devait se présenter libre devant la cour d'Assises. Et il ne s'est jamais présenté à l'audience. Il est désormais recherché et est, comme le soulignent nos confrères d'Ouest-France, sous le coup d'un mandat d'arrêt européen. C'est donc en son absence qu'il a été condamné à quinze années de réclusion criminelle "pour viol et violence par conjoint" et à verser 15 000 euros à la victime.
Des faits qui remontent aux années 2015-2016 et pour lesquels il aurait dû être jugé au mois de mars dernier. Mais, en raison d'un malaise de sa part, le procès a été repoussé.
Déjà condamné pour des faits de violences sur sa dernière compagne
Et comme avec sa dernière compagne pour qui il avait quitté son épouse, le médecin exerçait des violences sexuelles et physiques, devenant "de plus en plus insistant" pour obtenir des relations sexuelles. Lorsque l'une comme l'autre refusait, il se mettait à crier, les " bousculait" et s'emportait", avait rapporté la présidente de la cour d'appel de Rennes lors du procès du mois d'octobre.
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Un homme "gros consommateur d'alcool", qui n'a cessé d'exercer de façon quotidienne des violences, des humiliations sur ses compagnes et des viols à l'encontre de son ex-femme.
