VIDÉO. Pourquoi la Bretagne est-elle devenue la première région productrice de tomates en France

durée de la vidéo : 00h03mn21s
La Bretagne a expérimenté plusieurs variétés de tomates.
La Bretagne est la première région productrice de ce légume-fruit. ©C.Denis, A.Calvez, A.Grall et T.Descamps

Parmi les légumes bretons, la tomate est un incontournable au même titre que l'artichaut ou le chou-fleur. Crue, ou cuite, facile à cuisiner : le fruit-légume rouge accumule les atouts et la Bretagne en est la première région productrice. Une tomate française sur trois a poussé sous une serre bretonne.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Ce fruit-légume rouge est l'incontournable des tables françaises. En format coeur-de-boeuf ou cerise, rouge ou jaune, la tomate est un des légumes-fruits préférés des Français. La Bretagne en est la première région productrice dans l'Hexagone. La région possède en effet de nombreux atouts pour cultiver différentes variétés de tomates.

Les producteurs de tomates sous abri peuvent d'abord s'appuyer sur un climat idéal, ni trop chaud ni trop froid. "Nous n'avons pas de chutes de température ou de forts pics de chaleur, nous ne subissons pas de grosse pression de ravageurs", énumère Ronan Collet, producteur de tomates et vice-président de la coopérative Solarenn. "Ça nous permet de cultiver sans dépenser trop d’énergie ou avoir des problèmes sanitaires dans la serre." Dans la serre, la température est idéale en ce mois de juillet 2023 : il fait une vingtaine de degrés.

Une tomate française sur trois est produite en Bretagne

Face à la concurrence espagnole et marocaine, la tomate bretonne résiste. À partir des années 1990, les maraîchers bretons ont dû innover et créer de nouvelles variétés, avec des critères comme la résistance aux maladies ou la diversification de la gamme. Tomate cocktail, cœur-de-pigeon ou ananas: le nombre de variétés semble presque infini.

À Saint-Pol-de-Léon dans le Finistère, les trois coopératives bretonnes ont créé une station expérimentale. 150 variétés de tomates y sont à l'étude. Également en test, de nouvelles techniques de culture, avec moins d'irrigation ou sans chaleur ajoutée. "On est dans de la culture à froid, sans chauffage", décrit Alain Guillou, ingénieur d'expérimentation au Caté (Comité d'action technique et économique). "Le calendrier change car la plantation se fait mi-mars et on a commencé à récolter à la mi-mai, voire à la fin mai."

LIRE Saint-Pol-de-Léon : une serre monumentale et innovante pour cultiver la tomate

La Bretagne compte près de 600 hectares de serre, mais pour le leader breton Savéol, basé à Plougastel (Finistère), il y a encore de la place pour de nouvelles installations. En France, environ 1 tomate sur 2 est importée, principalement d’Espagne ou du Maroc. "Si on veut maintenir notre souveraineté alimentaire, il faut continuer à installer des jeunes et développer de manière raisonnée des serres sur le territoire breton", insiste le président de Savéol Pierre-Yves Jestin.

Entre tradition légumière et innovation technique, la tomate bretonne a un bel avenir devant elle.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information