La régate Fifty Fifty Sail s'est déroulée le 19 septembre à la Trinité-sur-Mer. Sur les bateaux, des équipages mixtes, pour sensibiliser à l'égalité dans le sport. Cet événement a aussi permis de présenter le premier programme de reconstruction par la voile, pour les femmes victimes de violences.

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"Le sens de cette course, c'est l'intégration par le sport, par la voile". Dix-huit bateaux ont pris le départ à la Trinité-sur-Mer samedi, pour participer à la Fifty Fifty Sail. À bord, des équipages composés d'hommes et de femmes, moitié-moitié. La course part d'un constat : dans le milieu de la voile, la mixité n'est pas généralisée. Les skippeuses sont encore assez rares.


"C'est une somme de petits événements qui peuvent faire les grandes causes"


Pour cette régate, débutants, novices étaient accompagnés par des pratiquants aguerris. Yves Normand, maire de la Trinité-sur-Mer a rejoint cette deuxième édition. Il considère que ce genre d'événement permet de faire évoluer les mentalités. "Il ne faut pas attendre un élan international ou national. Chacun à son niveau, on peut faire bouger les lignes." 

Le skipper Fabrice Amedeo est venu en famille, avec ses filles et sa femme, des cousins. "L'égalité hommes/femmes ne devrait plus être un sujet à notre époque. Cette course permet de joindre l'utile à l'agréable, on navigue pour la bonne cause."
 


Violences faites aux femmes : se reconstruire par la voile


La moitié des frais d'inscription des régatiers est versé à un programme de reconstruction par la voile, proposé par Fifty Fifty Sail pour accueillir des femmes victimes de violences. Au printemps prochain, le parrain de l'association, le skipper Yves Le Blevec emmènera avec lui tout un groupe. 

En France, d'autres initiatives sportives soutiennent les femmes confrontées à la violence. L'escrime est par exemple devenu une thérapie. Le dispositif existe à Paris, et dans une dizaine d'autres villes. 


 
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