Grippe aviaire. "C'est une catastrophe". Un mois de juillet meurtrier pour les sternes

Depuis le début du mois de juillet, les cadavres de sternes se sont multipliés sur la presqu'île de Rhuys en raison de la grippe aviaire. Malgré une diminution des morts, les risques de contamination pour les autres oiseaux restent élevés.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"C'est du jamais vu." Sur la presqu'île de Rhuys, David Ledan a vu la population de sternes diminuer tout au long du mois de juillet. En cause ? L'influenza aviaire. Le responsable des oiseaux dans le Parc naturel régional du golfe du Morbihan a recensé les cadavres de sternes par dizaines.

L'hécatombe semble se calmer mais les dégâts sur la population de sternes sont là. "C’est une catastrophe. Cela a touché des jeunes comme des adultes. Une sterne vit entre 10 et 12 ans, si jamais on tape dans le stock d’adultes, ça met en péril les oiseaux", sachant que "les reproducteurs sont viables sur 5-10-15 ans".

300 cadavres

David Ledan encore du mal à estimer l'impact que vont avoir ces multiples contaminations. Environ 300 cadavres auraient été retrouvés sur le secteur. Même si les contaminations sont en baisse, le problème reste la présence de l'influenza aviaire dans cette zone du Golfe du Morbihan. Les populations de sternes sur l'Ile aux Moutons dans le Finistère ont également été fortement impactée par la grippe aviaire cet été.

À LIRE AUSSI : Grippe aviaire. "C'est une hécatombe". La plus grande colonie de sternes bretonnes décimée sur l'archipel des Glénan

"Le virus peut rester dans l'eau pendant un an. Le plus ennuyeux ce sont les fientes. On est en train d’essayer de voir s’il faut mettre de la chaux vive pour que le virus soit exterminé mais cette possibilité n’est pas saine dans un milieu naturel", fait remarquer David Ledan.

En attendant de savoir quelle solution va être adoptée pour traiter cette maladie, le spécialiste des oiseaux a aussi retrouvé des "poussins et des adultes en pleine forme" assure-t-il. 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information