Dans toute la Bretagne, une vingtaine de villes ont manifesté contre la réforme des retraites pour ce quatrième rendez-vous de l'intersyndicale. Quelques heurts et blessés à Rennes et Brest ont été signalés, en marge de la manifestation.
Sous le soleil d'un premier samedi de vacances, les manifestants sont sortis en nombre dans les rues de Bretagne pour battre le pavé contre la réforme des retraites. De nombreuses villes, y compris de taille moyenne et petite ont organisé leur rassemblement, à l'image de Dol-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) qui accueillait sa première manifestation contre la réforme.
Des chiffres en hausse
En dehors des métropoles et agglomérations bretonnes, les manifestants se sont aussi réunis dans des communes de taille plus restreinte, comme à Dinan (3 300 manifestants selon la gendarmerie), Quimperlé (6 000 selon la préfecture), Vitré (950 selon la préfecture) ou encore Ploërmel (800 selon la préfecture).
Les chiffres de cette quatrième journée de mobilisation sont plus importants que pour les précédentes. A Rennes 25 500 manifestants selon la police (40 000 selon les syndicats), à Brest 13 800 marcheurs, 12 000 à Quimper selon la préfecture du Finistère.
Des heurts à Rennes et Brest
Des échauffourées ont eu lieu en marge des manifestations à Rennes et Brest. Dans la cité du Ponant, étudiants et forces de l'ordre se sont retrouvés dans un face à face tendu alors que des étudiants voulaient pénétrer dans la faculté de lettres. Selon notre journaliste sur place, il y a un blessé et un interpellé dans cette tentative de réoccupation de la faculté de lettres.
A Rennes, des heurts ont éclaté à la fin de la manifestation.
Hier soir, des manifestants radicaux auraient tenté d'occuper la salle de la Cité à Rennes. Cette salle avait déjà été occupée jeudi 9 février et évacuée par les forces de l'ordre.
La préfecture d'Ille-et-Vilaine signale 23 interpellations et quatre policiers blessés, dont un brûlé par le jet d'un cocktail molotov.