Les actions des agricuteurs reprennent à partir de ce midi du côté de La Gravelle et de Laval. Parmi les cibles, la lairerie Lactalis et il pourrait y en avoir d'autres dans les jours qui viennent. Le plan d'urgence du Gouvernement annoncé mercredi n'a pas convaincu les éleveurs.
La semaine avait commencé lundi dernier par un blocage emblématique. Celui du Mont-Saint-Michel, qui accueille en été pas moins de 20 000 touristes par jour. Endroit idéal pour faire entendre sa colère… La revendication est toute simple : Vivre de son métier. Le lait, la viande bovine, le porc, dans les cortèges, toutes les productions sont représentées. En moyenne, 1 exploitation sur 10 en France est au bord du dépôt de bilan. Mardi aux péage de la Gravelle, les agriculteurs, qui n'arrivent plus à vendre leurs produits, traquent la marchandise étrangère.
Actions, mobilisation et blocages avec pour conséquences une circulations routière perturbée et des bouchons un peu partout dans l'ouest. De la Roche-sur-Yon à Brest, en passant par Saint-Malo, les automobilistes se retrouvent coincés ici et là sur la route des vacances.
Mercredi pour éteindre l'incendie, le gouvernement réagit et annonce un plan d'urgence de 600 millions d'euros. Et une pression sur la grande distribution et l'industrie de la transformations
Mais ce plan d'urgence va laisser le monde agricole sur sa faim. Et la base va bien souvent devancer les états majors syndicaux. Le mouvement continue.
Vendredi, samedi, en Bretagne et dans les Pays de la Loire, la semaine s'est achevée comme elle avait commencé. Par des actions ciblées contre les grandes surface et les usines de transformations. L'annonce d'un prix plancher de 34 centimes du litre de lait n'aura pas suffi à calmer la colère. Une nouvelle journée de mobilisation est donc annoncée pour ce lundi.
Le résumé en images des épisodes précédents par Gilles Le Morvan
- Jean Louis, agriculteur en colère
- Nicolas Rubin, producteur de lait
- Manuel Valls, Premier ministre
- Charles Guerlais, Jeunes Agriculteurs 44