Solitaire du Figaro. 36 marins mettent les voiles depuis Gijon, cap sur Royan

Ce dimanche 1er septembre, les 36 marins toujours en lice sur la 55e édition de La Solitaire du Figaro Paprec vont s’élancer de Gijon, en Espagne, pour un sprint de 515 milles dans le golfe de Gascogne jusquà Royan. Le parcours de cette deuxième étape a été légèrement modifiée en raison de la météo. Une étape que l'on pourrait intituler "Le piège de Gascogne".

Le calme… avant la tempête ! A Gijon, au Nord de l’Espagne, les 36 skippers vont enfiler leur ciré pour la deuxième étape de la Solitaire du Figaro. Le parcours a été légèrement chamboulé en raison d’une zone de calme qui empêche les marins d’évoluer rapidement vers le point de passage obligatoire au large du Cap Finisterre.

"Nous avons une situation météo qui est assez claire sur le début de la deuxième étape, explique Yann Chateau, Directeur de Course, A l’inverse, elle est incertaine sur la fin. Nous aurons un départ dans un flux faible de 5 à 8 nœuds de nord-ouest et une première nuit probablement très très calme en avant d'un front froid. Celui-ci devrait atteindre la flotte en début de matinée ou en fin de nuit, lundi matin. Il va permettre de reprendre de la vitesse et d'aller jusqu'à l'île de Sisarga qui est la nouvelle marque de parcours pour cette étape 2. Selon les prévisions, le temps de course se situe entre 3 jours, 12 heures et 4 jours, 12 heures. L’idée est que les marins puissent arriver jeudi à Royan afin de pouvoir disposer de 3 nuits de repos. Cette deuxième étape s'annonce quand même assez fatigante et nerveusement difficile".

Les skippers s'adaptent

Entre le parcours côtier, le long de la côte espagnole et une nouvelle traversée du golfe de Gascogne dans le sens ouest-est, les marins auront à cœur de performer de nouveau et enfin pouvoir tirer leur épingle du jeu.

"Ça ne va pas être une étape très simple, note Loïs Berrehar (Skipper Macif 2022), deuxième au classement après la première étape. En général, on fait le golfe de Gascogne en partant de Bretagne pour aller vers les Antilles. On n’a pas l’habitude de le faire d’est en ouest, c’est un peu une première pour moi, ça va être sympa!"

En général, on fait le golfe de Gascogne en partant de Bretagne pour aller vers les Antilles. On n’a pas l’habitude de le faire d’est en ouest, c’est un peu une première pour moi, ça va être sympa!

Loïs Berrehar (Skipper Macif 2022)

"Peu importe la météo, je m’adapte, confie Martin Le Pape (Demain), qui accuse 6 minutes et 38 secondes de retard et pointe à la 13^e place au classement. Mes objectifs restent les mêmes, accrocher le podium. Je n’étais pas loin sur la première étape, mais je reste dans le coup, je vais vite à toutes les allures. Je vise un podium."

L’analyse en amont des données météo sera cruciale pour les marins. Il leur faudra être alerte et inspiré pour se sortir de ce piège de Gascogne. 

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