Carte – Les résultats du 2d tour des élections législatives 2022 en Eure-et-Loir

Découvrez qui sont vos députés pour les cinq années à venir en suivant les résultats du second tour des élections législatives 2022 dans les quatre circonscriptions d’Eure-et-Loir.

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Au premier tour de ces élections législatives 2022, la majorité présidentielle et le parti de Marine Le Pen ont tiré leur épingle du jeu en Eure-et-Loir. En effet, les candidats Ensemble ! et du Rassemblement national se retrouvent chacun en ballottage dans trois circonscriptions sur quatre.

Ce dimanche 19 juin, les électeurs du département sont appelés aux urnes pour élire les députés qui les représenteront pendant cinq ans à l’Assemblée nationale.

Nous vous proposons de découvrir comment les habitants des quatre circonscriptions d’Eure-et-Loir ont voté pour ce second tour des élections législatives 2022.

Si les députés sortants sont tous arrivés en tête des suffrages lors du premier scrutin, vont-ils confirmer et être réélus ? Ou ce second tour nous réserve-t-il des surprises comme il y a pu en avoir dimanche dernier ? A l’inverse du paysage national, les Euréliens n’ont en effet pas voté majoritairement pour LREM et la Nupes au premier tour, sauf dans la 1re circonscription (Chartres) qui est pourtant un bastion des Républicains.

Retrouvez sur la carte ci-dessous les résultats détaillés :

1re circonscription : Guillaume Kasbarian (Ensemble !) réélu 

Le député sortant Guillaume Kasbarian (LREM - Ensemble !) est réélu pour un second mandat, avec 58,10% des suffrages. Il remporte ces élections sur la 1re circonscription (Chartres, Maintenon et Nogent-le-Roi) face à Quentin Guillemain (Nupes - Génération écologie) qui a réuni 41,90% des voix. Au premier tour, ils avaient respectivement obtenu 31,32% et 22,83% des votes. 

Depuis un bar de Chartres où il attendait les résultats avec ses sympathisants, Guillaume Kasbarian a déclaré en direct au micro de France 3 Centre-Val de Loire être "très heureux" de cette "belle victoire" qui récompense d'après lui "cinq années de travail auprès des Euréliens".

Il déclare cependant avoir la "victoire modeste" au vu de "l'abstention très forte". Moins d'un votant sur deux s'est déplacé aux urnes, avec une participation de 43,44%. "Je sais aussi qu'une partie des électeurs se sont tournés vers moi à ce second tour pour faire barrage à l'extrême gauche, et tous ne partageaient pas mon projet", reconnaît le député réélu. 

Par extrême gauche, il fait référence à Quentin Guillemain et à la Nupes. La circonscription de Chartres est en effet la seule du département où un candidat de l'union de la gauche est passé au second tour. C’est aussi le seul territoire d’Eure-et-Loir à ne pas voir de représentant d’extrême-droite en ballottage : celui-ci est arrivé 3e avec 18,72% des suffrages.

Surtout, les représentants LR ont été éliminés dès le premier tour. Il faut remonter aux élections législatives de 1981 pour trouver un duel au second tour sans candidat RPR à l’époque. Une situation sans doute due aux divisions internes qui ont conduit à deux candidatures à droite : celle de Ladislas Vergne investi par LR, et celle dissidente de Karine Dorange, une fidèle du maire de Chartres Jean-Pierre Gorges. En totalisant leurs scores, ils ne dépassent pas celui de Quentin Guillemain.

Si ce dernier, battu, ne gonflera pas les rangs de la Nupes, cette dernière sera le 2e groupe parlementaire derrière Ensemble !. Interrogé en direct sur France 3 Centre-Val de Loire sur cette composition de l'Assemblée nationale et le risque d'immobilisme, Guillaume Kasbarian s'est dit "déçu" que son groupe n'obtienne pas la majorité absolue comme lors de la mandature précédente, même s'il croit que des accords seront possibles.

"Dès demain, ça va être très sportif, pressent-il. Avec une majorité relative, bien sûr ce sera plus long, il y aura un travail parlementaire qui prendra beaucoup de temps, ce sera des négociations, et les Français vont découvrir qu'une majorité relative, ça prendra beaucoup de temps." 

2e circonscription : Olivier Marleix (LR) réélu

Sans surprise, le député sortant Les Républicains Olivier Marleix est largement réélu dans la 2e circonscription d’Eure-et-Loir, avec 62,33% des voix. Face à lui, le candidat d'extrême-droite Aleksandar Nikolic n'a réuni que 37,67% des suffrages. Un résultat à nuancer au regard de la participation qui s'élève seulement à 41,10%.

Au premier tour, le candidat LR avait obtenu 28,37% des votes, et celui d'extrême-droite 24,50%. Ce dernier est implanté à Saint-Rémy-sur-Avre comme conseiller municipal, en plus de sa casquette de président du groupe RN au Conseil régional.

Derrière lui planait l’ombre de Marie-France Stirbois, militante historique du Front national qui avait été députée de la 2e circonscription de 1989 à 1993. C’était alors la seule parlementaire frontiste de l’Assemblée nationale.

Bien qu'implanté dans cette circonscription qui s'étend sur le Nord du département avec Dreux pour pôle, Aleksandar Nikolic n'a cependant pas su s'imposer face à Olivier Marleix. Ce dernier est en effet l'ancien maire d'Anet, et surtout président de la fédération départementale LR, et député sur ce territoire depuis 2012.

3e circonscription : Luc Lamirault (Ensemble !) réélu

La 3e circonscription qui s’étend de Lucé à Nogent-le-Rotrou était en quelque sorte la circonscription des premières fois pour les deux candidats en ballottage, Luc Lamirault (Horizons – Ensemble !) et Régine Flaunet (RN).

Le premier, député sortant, se présentait pour la première fois comme titulaire. En 2017, il était en effet le suppléant de Laure de la Raudière (groupe Agir ensemble et Horizons), élue à l’Hémicycle depuis 2007. Mais celle-ci a été nommée présidente de l’Arcep (le gendarme des télécoms) et a donc abandonné son mandat pour passer le relais à Luc Lamirault en janvier 2021.

Du côté de Régine Flaunet, conseillère régionale, c’est aussi une première candidature aux législatives. Elle était malgré tout optimiste au vu des bons résultats du RN sur ce territoire lors de l'élection présidentielle. Au premier tour, quatre points séparaient les deux candidats : Luc Lamirault avait obtenu 28,87%, et Régine Flaunet 24,56%.

C'est finalement le candidat de la majorité présidentielle qui remporte la 3e circonscription avec 53,96% des suffrages. La représentante d'extrême-droite a réuni quant à elle 46,04% des voix. C'est l'écart le plus faible des quatre circonscriptions d'Eure-et-Loir.

A noter comme dans les autres territoires : la participation faible avec seulement 45,56% des électeurs qui se sont déplacés aux urnes.

4e circonscription : Philippe Vigier (Ensemble !) réélu

Dans la 4e circonscription de Châteaudun qui embrasse le Sud du département, c’est sans grande surprise que Philippe Vigier (MoDem – Ensemble !), député depuis 2007, est réélu avec 60,17% des suffrages. Il bat la candidate du Rassemblement national Virginia de Oliveira qui a réuni 39,83% des voix.

Au premier tour, le candidat de la majorité présidentielle était arrivé en tête avec 42,66% des suffrages, suivi de la candidate du Rassemblement national qui avait obtenu 24,51% des voix.

La victoire de Philippe Vigier est nette, avec 20 points d'avance sur son adversaire. Il a même accru l'écart du premier tour qui était de 18 points. Un résultat somme toute logique, car depuis 2007, la 4e circonscription est le bastion du député sortant et ancien maire de Cloyes-sur-le-Loir.

Il avait remporté les élections législatives dès le premier tour en 2007 et 2012. Il était à nouveau sorti vainqueur en 2017, au second tour cette fois, avec 70,38% face à la candidate de la République en Marche. Mais surprise, cinq ans après avoir laminé le parti d’Emmanuel Macron, Philippe Vigier était investi… par la majorité présidentielle. Visiblement, ce changement n'a pas influé sur le choix des électeurs qui ont récompensé l'ancrage local… pour l’instant.

Bien qu'engagée politiquement comme conseillère régionale RN, Virginia de Oliveira n'a pas su s'implanter sur cette partie du territoire. Elle vient en effet du Nord du département puisqu'elle était sur la liste Rassemblement national d'Aleksandar Nikolic lors des municipales 2020 à Saint-Rémy-sur-Avre.

Côté participation, c'est une constante : à peine un électeur sur deux s'est déplacé (53,26% d'abstention).

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