Le 8 mars marque tous les ans la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. France 3 Centre-Val de Loire revient sur les portraits de cinq femmes de la région qui vous ont marqués.
Sabine Ehlers, Malou Ancelin, Florence Carly, Amandine Diot, Sophie Milliet, des noms et parfois, des symboles dans leur domaine respectif. Elles ont toutes un métier singulier. Cinq femmes que les journalistes de France 3 Centre-Val de Loire sont allé rencontrer entre 2019 et 2023.
Sabine Ehlers : bergère et dresseuse de chiens
C'est l'histoire d'une ancienne ingénieure en physique, qui a renoué avec ses rêves d'enfants : travailler avec les animaux. Sabine Ehlers est suédoise, elle vit en France depuis 2004. C'est en étant bénévole dans un refuge de chiens qu'elle découvre le Border Collie. Une race qui garde souvent des traumatismes de sa vie avec les humains, à cause de sa grande sensibilité.
Pour les réhabiliter, elle les met au contact de moutons, et le résultat est magique d'après elle. 14 ans après son arrivée en France, Sabine avait un troupeau de plusieurs centaines de moutons, 7 chiens, 2 chats, un poney, un cheval, des poules, un tracteur et plusieurs bétaillères.
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Amandine Diot : fauconnière professionnelle
Elle aussi a toujours été passionnée par certains animaux. Les oiseaux en particulier. Un jour, à ses seize ans, Amandine Diot visite une volerie, où elle finit par effectuer son premier stage, suivi d'un deuxième puis d'un job d'été. C'est pour elle l'entrée dans le monde des rapaces.
Son métier lui fait faire le tour du monde : après cinq ans au Puy du Fou, elle part en Angleterre, puis aux États-Unis où elle participe à divers spectacles, notamment à Dallas et à Disney World en Floride. D'une attraction à l'autre, elle revient en France en 2013, où le Zoo de Beauval lui propose un poste clé dans la préparation du spectacle "Maîtres de l'air".
En 2015, elle lance sa propre entreprise "Mon perroquet" qui s'affuble trois ans plus tard d'un "et cie". Amandine Diot y fait découvrir la fauconnerie et sa passion pour les oiseaux.
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Florence Carly : restauratrice d'art qui sauve des tableaux
Dans son grand atelier de Saint-Hilaire-Saint-Mesmin, des cadres en bois doré patientent sur de grands tréteaux, non loin de toiles aux formats multiples. Florence Carly a une passion qui est devenue son métier : restaurer les œuvres d'art.
Son truc à elle, c'est les tableaux abîmés de nos églises : "Moi, j’aime beaucoup les grands défis donc j’aime les œuvres qui sont très abîmées". Au milieu d'immenses œuvres, elle leur redonne vie. Une spécialité venue un peu par hasard.
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Malou Ancelin : créatrice de poupées Corolle
"J’ai fait des visages qui ressemblaient vraiment à des visages d’enfants. Des tirages en résine, gainés de cuir, une peau d’agneau. Des yeux en verre soufflé. Des perruques soit en cheveux naturels soit en mohair". Dans sa première vie, Malou Ancelin a fabriqué des poupées.
Pas n'importe lesquelles, puisque pendant trente ans, elle s'adresse aux collectionneurs, mais aussi aux enfants, avec les poupées Corolle. "L’entreprise était basée à Langeais. J’ai fait une série de 4 poupées" se souvient-elle.
Après toutes ces années, elle décide de s'installer en Indre-et-Loire, à Verneuil-sur-Indre, pour se consacrer à sculpture et à la peinture.
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Sophie Milliet : joueuse professionnelle d'échecs
Une récente victoire en Belgique fait d'elle la deuxième meilleure joueuse d'échecs en France. Sophie Milliet était de passage dans le Loiret, à Olivet, dimanche 5 mars, pour promouvoir la place des femmes dans le jeu d'échecs.
Six fois championne de France, elle fait partie des 24,9% de femmes qui pratiquent les échecs en France. Dans un article publié sur le site de France 3 Centre-Val de Loire, plusieurs femmes expliquent l'importance de féminiser la pratique.
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