Alain Ferrandi a demandé à bénéficier d’un placement sous bracelet électronique, tout comme Pierre Alessandri. L’homme, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour l'assassinat du préfet Erignac, bénéficie d'un régime de semi-liberté probatoire depuis mars 2023. La décision sera rendue le 2 février.
Alain Ferrandi pourra-t-il bientôt, comme Pierre Alessandri, être placé sous bracelet électronique ?
C’est en tout cas la demande formulée, ce mercredi 31 janvier, lors d’une audience devant le tribunal d’application des peines.
Mise en délibéré, la décision sera rendue le vendredi 2 février.
Si cette demande recevait une suite favorable, Alain Ferrandi pourrait ne plus être contraint de dormir chaque soir en prison.
Semi-liberté
Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour l'assassinat du préfet Erignac et incarcéré depuis mai 1999, l'homme bénéficie d'un régime de semi-liberté probatoire depuis mars 2023.
Dans ce cadre, il est employé durant la journée sur une exploitation agricole de Casinca, à Castellare-di-Casinca. Avant de retourner chaque soir à Borgo, où il est incarcéré depuis le 11 avril 2022.
Cette mesure de semi-liberté pourrait donc se transformer en détention à domicile, sous surveillance électronique, avant une éventuelle libération conditionnelle.
Interdictions
Dans le cadre du régime de semi-liberté, dont il bénéficie actuellement, Alain Ferrandi est soumis à plusieurs interdictions : il n'a notamment pas le droit de rentrer en contact avec les autres membres du "commando Erignac" et de se rendre à Ajaccio et à Pietrosella (les lieux où ont été commis l'assassinat du préfet en 1998 et l'attentat contre une caserne de gendarmerie). Il doit également s’abstenir de toute intervention publique.
Des obligations qui resteraient en vigueur, même si la demande de placement sous bracelet électronique était acceptée.
Réponse le 2 février.