L’ancien ministre de l’Intérieur, qui était en charge du dossier corse, a réagi au discours de politique générale de Michel Barnier sur les réseaux sociaux. Parmi ses regrets : “un manque de précision sur l’avenir de la Corse”.
Des “interrogations” et des “remarques”. Mardi 1er octobre, dans une publication Facebook, l’ancien ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a réagi au discours de politique générale de Michel Barnier.
Si le désormais député du Nord a salué la “volonté” du nouveau Premier ministre “d’apaiser la situation politique”, plusieurs sujets restent selon lui à préciser. Parmi eux, la situation institutionnelle de l’île.
Ancien "Monsieur Corse" du gouvernement, Gérald Darmanin écrit : “Je regrette l’annonce de la fin du projet de dégel du corps électoral en Nouvelle-Calédonie sans, par ailleurs, annoncer un plan de soutien économique et social pour nos compatriotes sur place. Je regrette aussi le manque de précisions pour l’avenir de Mayotte et de la Corse.”
Quelques heures plus tôt, dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, Michel Barnier avait très brièvement évoqué l'île en déclarant : “le ministre du partenariat avec les territoires et la décentralisation (Catherine Vautrin, ndlr) reprendra le dialogue avec les élus et les responsables socio-économiques, notamment de la collectivité de Corse.”
Vers une reprise du dialogue ?
Pour rappel, après le départ de Jacqueline Gourault, la “Madame Corse” du gouvernement jusqu’en 2022, le dossier insulaire était pleinement entré dans le portefeuille du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
Sous son mandat, un cycle de discussions, dit "processus de Beauvau", s’était ouvert avec les élus insulaires. Il avait abouti, en mars 2024, à un accord entre l’État et les représentants de l’île. Depuis, à la suite des élections législatives et du remaniement ministériel, la situation est au point mort.
Désormais, c'est donc Catherine Vautrin qui sera en charge de reprendre les discussions avec les insulaires.