Ce sont les seuls bouchons supportables du week-end de la Pentecôte. Ceux qui mènent aux différentes scènes du 32ème FIMU. Les concerts auront lieu du 17 au 21 mai. Voici la programmation complète du Festival de Musiques Universitaires (oui, ça veut dire ça, FIMU).
Ils sont 108. Si on a bien compté. 108 groupes. Des groupes de 1, des fois. Des groupes de 4 ou 5, souvent. Des groupes de 50, genre la chorale rock des Poud'Rockers , qu'on aime bien à France 3 Franche Comté. Et ils seront même 132 ! Oui, il s'agit du "Symphony Orchestra and Dragan Shuplevski Choir". Un ensemble de 132 chanteurs en provenance de Macédoine dont on risque d'entendre parler. C'est l'un des nombreux coups de "choeur" de la programmation.
Pour le reste, cette année encore, il y en a vraiment pour tous les goûts. Comme à chaque fois, la programmation est divisée en 4 parties distinctes : Musiques du Monde, Musiques Classiques, Jazz et Musiques Improvisées et Musiques Actuelles.
On vous pose la programmation ici :
L'instrument de musique vedette cette année : le violon
Chaque année, le festival met en valeur un instrument de musique. Et organise des événements spécifiques tels que des Master Classes. Cette année sera très particulière. En effet, c'était le violoniste de jazz Didier Lockwood qui devait être le parrain de la 32ème édition. Le virtuose est décédé d’une crise cardiaque en février.
Un concert en forme d'hommage lui sera dédié en ouverture du festival. Il s'agira d'élèves et de professeurs de violon du conservatoire de Belfort, accompagnés par les musiciens du Fimu et d'une élève de la prestigieuse école de violon de Didier Lockwood. Un moment certainement intense pour ouvrir le bal.
Et sinon, elle vaut quoi cette programmation ?
Elle est vraiment très variée. Tellement à l'image de ce qu'essaie d'insuffler le festival depuis trois décennies. Voici quelques noms qu'on aimerait vous faire connaître.
LA MALAMANA ( Équateur) :
Un point fort du FIMU. Ils nous dégotent toujours des merveilles de formations latines qui vous donnent envie de partir dans une salsa endiablée. Succès garanti.
THE TROUBLE NOTES (Allemagne):
Sur la programmation du Fimu, il est dit que ce trio allemand fait du swing de rue. Du coup, on a voulu écouter. Et résultat : ben on est dans la rue. Et on danse comme un petit fou. Bref, on met une bonne note à Trouble Notes.
58 SHOTS (Belfort):
Bon. Là, on est peut-être pas trop objectif. Parce qu'on les suit depuis quelques années. Et qu'on adore leur rock classique tellement marqué 70's. Ce sont des enfants du pays. Et il y a fort à parier qu'ils ne laisseront pas passer l'occasion de mettre le feu à la maison.