Le quator bisontin Cotton Claw et ses machines seront sur la grande scène ce soir. 7 questions au groupe électro qui monte.
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Cotton Claw est un groupe de musique électronique composé de 4 producteurs, dont 3 sont originaires de Besançon. Le projet est né en 2012 autour de Lilea Narrative, un des 4 membres du groupe, alors artiste associé à la Rodia : c'est là-bas que nous avons fait notre premier concert !
Comment décrire votre style de musique ?
Les questions d'étiquettes sont toujours compliquées : nous faisons de la musique électronique, instrumentale, avec des influences house, club… En créant le groupe, nous avions l'intention de faire une musique dansante et élégante, avec une esthétique particulière, ou la texture du son est importante. On affectionne le terme « club » pour le côté entraînant, mais sans le côté vulgaire que ça pourrait renvoyer.
Comment travaillez vous ?
C'est une vraie démarche de groupe : chaque musicien propose de la matière, amène des idées et nous nous retrouvons ensemble pour développer les thèmes qui nous plaisent, avec des synthés, des boites à rythmes… Sur scène, tout est joué en live sur des machines ( MPC ou contrôleurs ). Nous jouons donc en tapant sur des « pads » : des touches carrées, en caoutchouc, qui lancent des sons lorsqu'on les frappe. Nous ne sommes pas DJ : c'est un amalgame récurrent mais il n'y a pas de platines sur scène, c'est vraiment une autre discipline. Nous interprétons notre propre musique en live, sur nos machines : aucune séquence n'est pré-enregistrée, rien ne tourne dans les ordinateurs ou dans les machines.
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Quelle est votre actualité musicale ?
Actuellement, nous sommes en tournée pour défendre sur scène notre premier album : « Volutes ». On réfléchit également beaucoup à l'évolution de notre live, pour la rentrée. Le Prix Chorus des Hauts-de-Seine que nous avons remporté en avril va nous permettre de développer la scénographie, l'écriture des lumières... On aura l'honneur de présenter cette nouvelle version du show à Besançon, le 24.09 dans le cadre du festival Détonation.
Que représente pour vous le fait de jouer aux Eurocks ?
Les Eurocks, c'est LE gros festival de la région : c'est forcément une date spéciale pour nous, on est tous très excité à l'idée d'y jouer ! Au delà de ça, les Eurocks nous ont accompagnés pendant deux ans au sein de l'Opération Iceberg (accompagnement expérimental d'artistes émergents) donc c'est une belle manière de clore cette aventure avec eux.
Les Eurocks, y avez-vous déjà forgé des souvenirs ?
En tant que festivalier, c'est un spot vraiment agréable. Deux des membres de Cotton Claw ont déjà joué aux Eurocks avec "Électrons Libres" et "Padwriterz", en 2009 et 2011 en tant que découvertes. C'est un très bon souvenir, l'accueil est top autant au niveau pro qu'au niveau du public !
Aux Eurocks, en profiterez-vous pour aller découvrir d'autres groupes ?
Si nous avons le temps, avec plaisir ! On aimerait bien voir des gens comme Jack Garrat, Todd Terje ou les énervés de Ho99o9.
