Ces offres portent "sur un périmètre plus large que celui qui a été octroyé par la famille Mittal" selon A. Montebourg.
Le gouvernement a reçu deux offres pour le site sidérurgique d'ArcelorMittal à Florange (Moselle), mais sur un périmètre plus vaste que celui défini par le
groupe, a annoncé mercredi 21 novembre le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg.
Ces offres portent "sur un périmètre plus large que celui qui a été octroyé par la famille Mittal", a-t-il expliqué à l'Assemblée nationale, alors qu'ArcelorMittal ne souhaite se séparer que d'une partie des installations du site.
"Ce périmètre est le périmètre de rentabilité qui avait été analysé par l'expert gouvernemental Pascal Faure", auteur d'un rapport sur la viabilité du site remis fin juillet au gouvernement, a poursuivi le ministre.
Le 1er octobre 2012, ArcelorMittal avait annoncé son intention de fermer la filière liquide du site, mais avait laissé 60 jours au gouvernement pour trouver un repreneur pour les installations qu'il ne souhaitait plus exploiter, tout en conservant le reste du site, notamment les lignes de traitement de l'acier (aval).
"Le moment est venu de demander à Mittal de faire bouger sa position", a ajouté M. Montebourg dans l'Hémicycle, alors que syndicats et experts ont ces dernières semaines fait part de leur scepticisme sur la possibilité d'un repreneur dans le périmètre défini par Mittal.