Le Sonisphère bat son plein à Amnéville

Après une soirée off en guise de mise en bouche, c’est ce samedi 8 juin 2013 que la version officielle du Sonisphère a été lancée. Une journée riche en musique, où les plus grands noms du métal se sont succédés.

Samedi 8 juin, 12h00 : ça bloque aux billetteries tant les festivaliers sont nombreux à se présenter à cette 3ème édition du Sonisphère d’Amnéville. C’est le groupe français Headcharger qui ouvre le bal devant un public déjà très réceptif. Trente minutes pour donner le maximum, c’est la règle à laquelle se plie le groupe. Un set mi-métal mi-rock’n’roll bourré d’énergie et de riffs efficaces. Le ton est donné !

Pour poursuivre dans le métal français, Dagoba prend la suite. Là encore, le groupe ne passe pas par quatre chemins pour offrir des décibels aux spectateurs. Le power métal du combo séduit, et de nombreux fans sont là pour le soutenir. C’est ensuite Crucified Barbara qui prend la relève. Un groupe 100% hard rock et 100% féminin. De quoi casser les clichés : non, la musique brutale n’est pas réservée aux hommes, et les suédoises du groupe le prouvent bien.

Sur la seconde scène, c’est Karnivool qui enchaîne : du rock progressif à l’australienne mené par un chanteur réservé à la voix caverneuse. Pour revenir à une musique plus extrême, parlons de Behemoth ! Le groupe pratique un black/death métal des plus spectaculaires. Un univers démoniaque où les musiciens sont tous très maquillés.

A suivre, Sabaton, un groupe dont les fans disent souvent qu’il est la résurrection du heavy métal. Une thématique guerrière dans les textes et des riffs de guitare bien lourds, de quoi satisfaire les festivaliers du Sonisphère ! C’est alors au tour de Bring Me The Horizon de se présenter sur la scène Apollo. Un chanteur gringalet recouvert de tatouages et à la voix extra puissante, une énergie débordante. C’est parti pour 50 minutes de métalcore !

Décor puissant pour Amon Amarth : drakkar sur scène, musiciens façon viking. Le thème est lancé ! A en voir les nombreux tshirts portés par les festivaliers, les fans du groupe sont bien présents, et le font entendre en chantant avec le combo. Motörhead et son légendaire Lemmy s’imposent à leur tour sur la seconde scène. Le groupe mythique dont la réputation n’est plus à faire assure un show millimétré et très efficace.

Place à In Flames sur l’espace Saturn. Du heavy métal made in Suède mené par un chanteur charismatique. Du côté de Slayer, groupe emblématique du trash métal, c’est un set carré sur lequel plane l’ombre de Jeff Hanneman, l’un des guitaristes et fondateur du groupe récemment décédé. Ses collègues lui rendront d’ailleurs hommage avant de quitter la scène.

Et pour terminer la soirée en apothéose, deux grands noms du métal : Korn et Limp Bizkit. Le premier groupe attaque son set avec des morceaux efficaces : ceux qui ont fait son succès. Mené par le chanteur Jonathan Devis, le combo met le feu au public présent par milliers devant la scène. La soirée s’achève avec Limp Bizkit et son rapcore. Le groupe, dont le succès a particulièrement explosé dans les années 90 et début 2000 n’a pas perdu la main. Il laissera le public exténué par des morceaux très rythmés et groove.

Forte fréquentation pour ce premier jour de Sonisphère, l’affiche proposée pour le second promet d’attirer un public au moins équivalent, si ce n’est plus nombreux encore.

Les photos de la journée

Focus sur Headcharger