95% des salariés de la branche production de Vranken-Pommery ont débrayé ce 7 avril 2014 à Tours-sur-Marne. Il réclament de meilleurs primes d'intéressement. Mouvements aussi chez Moët & Chandon et Veuve Clicquot qui appartiennent au groupe LVMH.

1200 euros de prime par an en plus. C'est la revendication principale des syndicats chez Vranken-Pommery. Le mouvement, très largement suivi, demande une harmonisation des rémunérations entre les sites de Tours-sur-Marne et de Reims. Les employés menacent de mener des action plus visibles devant le siège de la maison-mère à Reims.

Pour l'instant les salariés se contentent de faire des débrayages d'un quart d'heure plusieurs fois par jour devant les sites de production.

Mouvement social en pleine réorganisation interne


Ce mouvement intervient alors qu'une interview du PDG du groupe, Paul-François Vranken, parait dans les colonnes du journal Aujourd'hui en France. L'entrepreneur estime que le Champagne doit maintenant "viser la qualité plutôt que la quantité". Il revient aussi sur l'endettement de sa maison, qui atteint 600 millions d'euros : "Ce montant est trop elevé et je veux le ramener à 540 millions d'ici à 2015. Pour cela nous avons réorganisé le groupe. Mais je veux aller plus loin et baisser de 60 millions d'euros supplémentaires".

Celui qui est devenu le 3ème opérateur de Champagne après le rachat de Pommery à LVMH en 2002 explique par ailleurs que les ventes ont remonté de 12% en janvier/février. Pour mémoire, l'année 2013 avait été marquée par un recul de 1,5%.
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