Chez les Kohser, la passion pour le verger est une véritable histoire de famille. Le grand-père Alfred y partage son amour des cerises avec son petit-fils Kévin Brimboeuf qui y a passé toute son enfance.
Le verger d’Alfred Kohser regorge de différentes variétés de cerisiers dont certains ont une quarantaine d’années. L’ancien carrossier entretient ses arbres fruitiers en amateur et en famille, et tout particulièrement avec son petit-fils Kévin Brimboeuf.
Une rencontre à retrouver dans l’émission *Succulent !, diffusée sur France 3 Grand-Est, Bourgogne-Franche-Comté, Hauts-de-France, Occitanie et Paris Île-de-France.
Une histoire de famille
Quand on parle de cerises à Alfred Kohser, ce sont des souvenirs d’immenses échelles qui lui reviennent. Dans sa jeunesse, les arbres étaient moins taillés et il fallait utiliser des échelles en bois qui pouvaient atteindre 12 mètres : “Avec ces échelles, pour aller chercher les cerises, il fallait déjà en vouloir”. Ici, le verger est une histoire de famille. Alfred travaille avec sa fille, son fils, sa femme et son petit-fils Kévin Brimboeuf pour produire les cerises qu’il vend ensuite à une coopérative.
Kévin est un membre actif de l’association des producteurs de fruits. Elle comprend des producteurs amateurs qui exercent un métier en marge de l’activité agricole. Le jeune homme compte bien perpétuer la tradition du verger familial malgré les contraintes et le travail qu’elle nécessite.
S'il y tient tant c'est parce qu'il a grandi dans cet univers : "Ce sont les travaux de toute l’année qui me plaisent. On a la cueillette, la taille, l’entretien du sol." Enfant, il parcourait le verger avec son tracteur à pédales lorsqu’il accompagnait son grand-père, Alfred. Entouré de verdure et de cerises à goûter sur l’arbre, le verger est un paradis. "C’est l’endroit où je me sens bien, confie-t-il. Depuis que je sais marcher, je suis avec papi et mamie dans cet endroit."
Tout comme son grand-père, Kévin prévoit d’avoir une activité à côté de l’entretien du verger. Étudiant jusqu'à peu, l’Alsacien se prépare à un métier agricole. Une vocation qui n’est pas étrangère à ses souvenirs dans le verger familial.
Les cerises du verger familial
Burlat, Noire de Westhoffen… quelque soit leur variété, toutes les cerises sont cueillies à la main. Pour leur commercialisation par la coopérative, ces fruits rouges doivent avoir une taille minimum de 24 millimètres de diamètre au moment de la récolte. L’ancien carrossier a usiné lui-même un outil en métal qui lui permet de vérifier si ces fruits sont bons pour la vente. Plus elles sont grosses, mieux elles se vendent, assure-t-il.
Mais alors que fait la famille Kohser des cerises qui n’ont pas le bon gabarit ? Aficionados des cerises depuis qu’ils sont tout petits, Alfred et Kévin sont des gourmands. Pour les cerises de petite taille, ils en font des bocaux avec du sucre et de l’eau. Pour le reste, ils les mangent sur l’arbre. C’est là qu’elles sont les meilleures.
Si vous éprouvez des difficultés pour dénoyauter vos cerises, pour pouvez utiliser la technique d’Alfred. Il faut simplement se munir d’une épingle à cheveux que l’on plante près du noyau et que l’on utilise comme un crochet qui permet de l’extraire. Kévin vous donne une autre petite astuce : pour conserver un petit peu plus longtemps vos cerises, n’enlevez pas les queues de vos fruits. Ainsi, l’air n’entrera pas dans le fruit et il ne s’oxydera pas.