Ce mercredi 31 juillet, les recherches, entamées la veille, se sont poursuivies toute la journée dans la forêt communale d'Anould (88) pour retrouver le corps de la jeune Lina, disparue le 23 septembre 2023 en Alsace. Des dizaines de gendarmes, enquêteurs et spécialistes de l'identification criminelle ont été mobilisés, sans résultat.
L'opération de fouilles lancée par la gendarmerie, la veille, s'est poursuivie ce mercredi 31 juillet toute la journée, dans le département des Vosges. Sans résultat. Les recherches se concentrent en forêt communale d'Anould, à une quarantaine de kilomètres au sud du lieu où l'adolescente a disparu.
Ces recherches interviennent quelques jours seulement après la découverte d'un élément qualifié "d'avancée majeure" par la procureure de la République de Strasbourg. Cet indice, c'est le profil génétique de la jeune fille, décelé dans une voiture volée retrouvée dans le sud de la France. L'examen de la géolocalisation du véhicule a montré que cette voiture se trouvait non loin de l'endroit où Lina a disparu en septembre dernier. Impossible de n'y voir qu'une coïncidence.
Le véhicule a été remis à l'Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie pour de plus amples investigations, et c'est dans ce contexte que les enquêteurs ont repris les fouilles. Selon une source proche de l'enquête, citée par l'AFP, le conducteur du véhicule volé s'est suicidé après la saisie du véhicule par les gendarmes chargés des investigations.
L'homme, principal suspect dans l'enquête ouverte après la disparition de Lina, avait 43 ans et s'est pendu le 10 juillet à Besançon (Doubs), a appris hier Franceinfo de source proche du dossier, confirmant les informations du journal L'Est Républicain. Le quadragénaire devait être jugé le 22 juillet pour des vols avec violences commis en août 2023. Autrefois inséré, selon une source proche du dossier, l'homme s'est retrouvé impliqué dans des faits de délinquance. Il a par ailleurs fait des séjours en hôpital psychiatrique.
Le procureur de la République de Besançon, Etienne Manteaux, a confirmé à l'AFP qu'un homme, né le 10 septembre 1980, placé sous contrôle judiciaire avant sa comparution pour vols avec violences, s'est suicidé avant l'audience, mais il n'a pas confirmé qu'il s'agissait du suspect dans l'enquête sur la disparition de Lina. Selon une source proche du dossier, cet homme était déjà connu des services de police et justice pour vols, vols avec violences, refus d'obtempérer, conduite sous stupéfiants, mais n'était pas connu pour des agressions sexuelles. Il était dépressif et ne travaillait plus.
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Mardi, toute la journée, des dizaines de gendarmes, enquêteurs et spécialistes de l'identification criminelle ont ratissé le secteur où la jeune fille a été aperçue pour la dernière fois.
Dans un communiqué publié dans l'après-midi, mardi 30 juillet, la procureure de la République de Strasbourg, Yolande Renzi, a indiqué "que les enquêteurs se sont intéressés à certaines zones de la région. À ce stade, les importants moyens engagés aux côtés des enquêteurs de la gendarmerie (IRCGN, chiens formés...) n'ont toutefois pas encore permis de retrouver quelque trace que ce soit de Lina."