Brigitte Bardot prend la défense du sanglier Rillette. Menacé d'euthanasie, l'animal recueilli par une éleveuse de chevaux est actuellement dans l'Aube. L'ancienne comédienne, ardente défenseure des animaux, a pris sa plume pour demander la grâce pour cet animal.
BB sort du bois. L'ancienne actrice Brigitte Bardot, lance un SOS pour le sanglier Rillette. Dans un message posté le 16 décembre sur les réseaux sociaux, l'ancienne gloire du cinéma demande qu'il soit sauvé de la mort.
Son message écrit à l'encre bleu en lettre manuscrite, avec en entête sa fondation de défense des animaux, est on ne peut plus clair. "Au secours. Je demande la grâce de Rillette, cette petite laie sauvée par Élodie Cappé qui est parfaitement en "règles". Vaccinée et stérilisée.
Quels sont les monstres qui demandent son euthanasie ? Ça me dégoûte du mot "humain". Ce petit animal a le droit de vivre, c'est même un devoir elle est innocente elle ! L'euthanasie est un crime ! On est gouvernés par des assassins !".
— Brigitte Bardot (@brigitte_bardot) December 16, 2024
Son message publié vers 17h15, a été largement reposté. Plus de 600 fois en une heure. Ce qui ajoute à une pétition en ligne pour sauver l'animal. Celle ci a recueilli plus de 80 000 signatures en quelques jours. A l'initiative de l'association des petites loges.
"Pour éviter une détresse inacceptable à notre laie sanglier de Chaouce, mascotte détenue par notre adhérente, Elodie Cappé, dans une ferme équestre de 20 hectares. Cette ferme, à l'isolement rassurant, à 3km du moindre voisin, a adapté une infrastructure appropriée pour cette laie. Pour respecter les règles de la législation française, madame Cappé a créé un enclos de 1200 mètres carrés dédié à notre sanglier".
Le maire de Charleville veut bien l'accueillir
Pour l'instant, l'animal est toujours abrité chez celle qui l'a recueilli près de Chaource. L'affaire est désormais dans les mains de la Justice. Le maire de Charleville Mézières Boris Ravignon, s'est déjà prononcé en faveur de son accueil, comme il l'avait fait pour un autre sanglier, Toto.
"Le parc animalier de Charleville est naturellement prêt à apporter son aide comme nous l'avons fait pour sauver #Toto l'été dernier. Cependant, la personne qui a recueilli #Rillette souhaite naturellement la garder près d'elle après l'avoir sauvée. La question me semble surtout relever d'une application de la loi avec un peu plus de discernement et de bon sens. Que la loi interdise la capture et la détention d'animaux sauvages, c'est normal. Que cette loi s'applique également aux personnes ayant recueilli un animal sauvage menacé de mort et qui sont manifestement soucieuses de respecter les règles sanitaires, c'est juste incompréhensible. Notre Parlement pourrait peut-être s'en saisir…"