En redressement judiciaire depuis début janvier, l'entreprise alsacienne Caddie était à la recherche d'un repreneur pour éviter la liquidation judiciaire. Le mercredi 16 février, trois industriels se sont manifestés, dont le patron lui-même, Stéphane Dedieu.
L'entreprise de chariots Caddie, placée en redressement judiciaire le 4 janvier, avait jusqu'au 15 février minuit, pour trouver un repreneur. Le mercredi 16 février, trois repreneurs se sont fait connaître.
Deux lettres d'intentions ont d'abord été adressées à Caddie. La première émane de l'Union nationale des Scop (sociétés coopératives et participatives). Elle voudrait permettre la mise en place d'une coopérative avec des salariés, et permettrait le maintien de 63 emplois, sur les 137 que comptent l'entreprise.
La deuxième lettre d'intention vient d'un industriel du secteur des travaux publics, qui aimerait racheter la marque Caddie, sans donner plus de détails.
Stéphane Dedieu compte maintenir 111 emplois sur 137
Stéphane Dedieu, le PDG de l'entreprise basée à Dettwiller (Bas-Rhin), a lui aussi fait une offre de reprise, avec trois associés, dont un allemand "très bien financé". Elle devrait permettre le maintien de plus d'une centaine de salariés : "Avant de définir quelles seront ces 111 personnes, nous souhaitons faire appel aux départs volontaires, puisque nous avons besoin de garder des personnes pleinement motivées", précise-t-il.
Stéphane Dedieu a comme projet de réindustrialiser Caddie : "Nous avons aussi décidé de nouveaux produits, pour en réintégrer certains qui avaient été externalisés. Nous avons aussi prévu une diversification dans du mobilier design, mais aussi de faire de la sous-traitance pour d'autres sociétés."
Le PDG a assuré qu'il se pliera à la décision du tribunal de Saverne, qui avait placé l'entreprise en redressement judiciaire au début de l'année.