Ancienne étudiante en droit, Jacqueline Riedinger-Balzer ne se prédestinait pas à la boucherie-charcuterie. C’est son père et l’amour pour son mari qui finiront de la convaincre de rejoindre l'entreprise familiale. Un portrait à découvrir dans *Succulent sur France 3 et france.tv.
"Je suis un peu une intellectuelle." Voilà comment se définit, entre autres, Jacqueline Riedinger-Balzer, patronne de la boucherie-charcuterie qui porte son nom à Vendenheim (Bas-Rhin), à une dizaine de kilomètres au nord de Strasbourg.
Une rencontre à retrouver dans notre émission * Succulent !, diffusée sur France 3 Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté, Hauts-de-France, Centre-Val-de Loire, Occitanie et Paris Île-de-France.
La boucherie-charcuterie, une histoire familiale
Si son père a toujours souhaité que l’entreprise familiale revienne à sa descendance, cette femme de caractère a d’abord tenté d’échapper à son destin, avant de finalement s’investir corps et âme dans ce prestigieux projet, qui l’amène à endosser de sacrées responsabilités : première vice-présidente de la confédération française des bouchers-charcutiers-traiteurs, présidente de la confédération internationale, elle a également figuré dans la promotion de la Légion d’honneur du 14 juillet 2021. “Ce ruban rouge m'engage à poursuivre mon action [...] pour promouvoir notre métier, défendre ses valeurs et semer les graines pour l'avenir de nos jeunes” avait-elle alors déclaré.
Un sacerdoce qu’elle n’a pourtant pas cherché à transmettre à ses fils, promis à de grandes études avant qu’ils ne décident de rejoindre Jacqueline : “Je voulais que mes fils fassent des études, qu’ils aillent au bout. À un moment, chacun a décidé qu’il voulait rentrer dans l’entreprise. Une entreprise familiale, c’est une force d’attraction terrible. Finalement, on a tous un fort attachement à cette maison, puisque pour l’instant, l’histoire continue.”
Une belle histoire d’héritage familial qui participe à l’aura culinaire de l’Alsace et pas qu’un peu, puisque la famille Riedinger-Balzer propose dans son échoppe tout ce qu’il faut pour préparer “le” plat typique : la choucroute. Rien que pour ça, Jacqueline a de quoi être fière.