GCO de Strasbourg : un tiers de poids lourds en moins depuis sa mise en service

Neuf mois après sa mise en service, Vinci autoroutes et la préfecture du Bas-Rhin ont délivré un premier bilan du GCO. Selon l'Etat, le trafic des camions a baissé de 33% sur la M35.

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12.000 camions en moins par jour sur la M35, voici certainement la principale information à retenir de ce bilan. Neuf mois après son ouverture aux automobilistes en décembre 2021, la préfecture du Bas-Rhin ainsi que Vinci Autoroutes, ont exposé les premières données chiffrées concernant le grand contournement ouest de Strasbourg.

Premier constat et pas des moindres, le trafic des poids lourds sur la M35 a nettement baissé. En effet on constate qu'un tiers des camions, qui circulaient sur la M35, se sont rabattus sur le GCO.

Pour rappel, les porteurs du projet s'étaient fixés l'objectif de 50% de poids lourds en moins sur la M35. Les premiers chiffres sont donc satisfaisants. "Il est clair qu'il y a une montée en charge sur le GCO avec près de 19.000 véhicules qui y ont circulé au mois de juillet. C'est autant de monde en moins sur la M35. Dans le détail, nous constatons une baisse de 6% des véhicules légers et 33% des poids lourds" explique Marc Bouron, directeur général adjoint de Vinci Autoroutes.

Conséquence immédiate de la fluidification du trafic sur la M35 : le temps gagné pour les automobilistes. "Nous estimons que les automobilistes gagnent 15 à 20 minutes chaque matin et chaque soir" aux heures de pointe pour la traversée de Strasbourg, dans les deux sens, ajoute Marc Bouron. 

Impact incertain sur la qualité de l'air 

Depuis la mise en service du GCO, Atmo Grand Est procède a des mesures de la qualité de l'air sur différentes stations de l'Eurométropole de Strasbourg. "Selon nos derniers relevés pour le dioxyde d'azote sur notre station de Vendenheim, les valeurs réglementaires ne sont pas dépassées, elles sont même plus basses que celles prises à la Robertsau. Autrement dit nous avons constaté un impact positif sur la qualité de l'air" explique Cyril Pallares, ingénieur études à ATMO Grand Est. 

Le spécialiste tient tout de même à nuancer. "Cette baisse constatée peut être une conséquence du GCO mais aussi tout simplement de l'augmentation du télétravail, il faut encore rester prudent" ajoute-t-il.

Parmi les autres données qu'il faudra encore prendre en compte à l'avenir, il y a celle des nuisances sonores pour les villages environnants mais aussi celle de la signalétique qui reste encore et toujours un problème pour de nombreux automobilistes.

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