"On était vraiment des pestiférés en Allemagne" : le coup de gueule de Jean-Luc Hoffmann sur Facebook

Agacé par une page entière de promotion de l'entreprise de grande distribution allemande Edeka, Jean-Luc Hoffmann a poussé un coup de gueule sur Facebook le 27 octobre. Le président de la chambre de métiers d'Alsace appelle à être solidaire avec les commerçants et artisans alsaciens.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"ALSACIENS, SOMMES-NOUS DES MOUTONS ?", c'est par cette question que Jean-Luc Hoffmann, président de la chambre de métiers d'Alsace, commence son post Facebook publié le 27 octobre. La publicité d'Edeka, entreprise de grande distribution allemande, publiée dans les Dernières nouvelles d'Alsace (DNA) ne lui a pas plu. Alors que l'Allemagne a classé la région Grand Est en "zone à risque" le 17 octobre et que l'épidémie de coronavirus repart de plus belle, Jean-Luc Hoffmann estime qu'il faut avant tout "soutenir les commerçants alsaciens." 

Il pointe notamment "un titre très aguicheur, 'l'amour ne connaît pas de frontières'" comme le montre le post ci-dessous. Joint par téléphone, Jean-Luc Hoffmann précise ses propos. Il ne voulait pas dire "de ne plus faire ses courses en Allemagne. Ce n’est pas dénigrer son voisin. On oublie facilement la période qu’on a vécu, il faut être solidaire plus que jamais sur notre territoire."
 Jean-Luc Hoffmann, également président de la corporation des bouchers-charcutiers du Bas-Rhin, souligne l'importance de consommer local et de faire marcher l'économie alsacienne dans cette période difficile, d'où son "nos achats sont nos emplois."

Il rappelle par ailleurs la situation des mois précédents, lorsque l'Allemagne a fermé ses frontières. "On était vraiment des pestiférés en Allemagne et trois mois plus tard on nous dit 'vous pouvez rentrer chez nous mais pour moins de 24 heures', c’est la liberté d’aller consommer chez eux et de revenir, voilà où on en est aujourd’hui", poursuit Jean-Luc Hoffmann, un brin agacé. La veille du 17 octobre (avant d'être classé en zone à risque), de nombreux Alsaciens étaient venus faire leurs courses à Kehl, en Allemagne, de peur de ne pas pouvoir y retourner avant plusieurs semaines.
 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information