Législatives : les 6 informations à retenir de ce 1er tour en Champagne-Ardenne

La vague En Marche a déferlé sur la Champagne-Ardenne au détriment des candidats de la droite. Le Front National se place, la gauche s'efface.

1. La droite menacée

Le paysage politique risque d'être un peu chamboulé en Champagne-Ardenne après ces législatives. Si les "poids lourds" de la droite régionale Jean-Luc Warsmann (LR), dans les Ardennes, ou Charles-Amédée de Courson (UDI), dans la Marne, devraient rempiler pour un sixième mandat, d'autres députés sortants vont devoir batailler ferme pour conserver leur mandat.

C'est notamment le cas chez les Républicains Catherine Vautrin, dans la Marne, Gérard Menuel et Nicolas Dhuicq, dans l'Aube. Tous trois ont été devancés par des candidats de la République En Marche.


2. La vague En marche

Le parti d'Emmanuel Macron est, comme au niveau national, le grand gagnant de ces élections, avec huit de ses candidats au second tour sur les 13 circonscriptions de la région.

A Reims, Gérard Chemla qui n'a pas obtenu la bannière d'En Marche mais qui se présente pour la majorité présidentielle, pourrait aussi ravir un siège à la droite. Idem en Haute-Marne où Adrien Guéné, le successeur de Luc Chatel, a été largement devancé par Bérangère Abba, l'un des nouveaux visages de LREM.


3. Le Front National se place

Fort des très bons scores de Marine Le Pen à la présidentielle, le Front National a en partie confirmé cette tendance aux législatives. Six candidats FN accèdent au second tour, alors qu'il n'y en avait qu'un seul en 2012. En Haute-Marne, Frédéric Fabre a ainsi obtenu 29,06% des voix, le meilleur score de son parti dans la région.

Cependant, le second tour s'annonce difficile pour les représentants du FN, le report des voix ne leur étant pas favorable.


4. La gauche absente

A gauche, les candidats de la France Insoumise terminent en 4e ou 5e position dans toutes les circonscriptions de l'ex Champagne-Ardenne, très souvent devant le candidat socialiste.

Pour le PS, c'est la débâcle, aucun candidat n'est présent au second tour contrairement à 2012 où il y en avait 9. Dans les Ardennes, le seul député sortant socialiste de la région, Christophe Léonard, a été éliminé.


5. L'abstention record : 51,5 %

Jamais une élection législative n'avait fait se déplacer aussi peu de monde. En Champagne-Ardenne, seuls 48,5% des inscrits se sont rendus dans leur bureau de vote ce dimanche, contre 57,56% en 2012.

A l'échelle nationale, ils sont 48,71% à ne pas avoir boudé les urnes. La victoire annoncée des candidats de La République en Marche a fini par démobiliser une partie de l’électorat.


6. La seule triangulaire de France

C'est une exception dans ce scrutin. Sur toute la France, seule la 1ère circonscription de l'Aube voit s'affronter trois candidats au second tour. Grégory Besson-Moreau de La République en Marche se retrouve en ballottage favorable dans une triangulaire face au député LR sortant Nicolas Dhuicq et au FN Bruno Subtil

La faible participation à ce scrutin, associéé au nombre important de candidats, explique cette triangulaire unique. Pour accéder au second tour, les candidats devaient en effet obtenir au moins 12,5% des voix des électeurs inscrits.

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