La préfète du Grand Est, Josiane Chevalier et l'ARS, l'agence régionale de santé, ont tenu un point presse ce lundi 20 juillet pour rappeler que "le virus ne prend pas de vacances. Même si les chiffres ne sont, pour le moment, pas alarmants, trente foyers épidémiques ont été identifiés.
"Le virus ne prend pas de vacances" a rappelé la préfète du Grand Est Josiane Chevalier ce lundi 20 juillet lors d'une conférence de presse. Et la trentaine de foyers épidémiques enregistrés dans la région depuis quelques jours le confirme. Depuis le 14 juillet, les nouveaux cas de Covid-19 ont doublé, passant de 150 en moyenne par semaine à 298 entre le 13 et le 19 juillet. Même si les chiffres restent en deça des seuils d'alerte et que les services de santé, urgences, réanimation, médecine de ville, ne connaissent pas de suractivité, les autorités appellent à la plus grande vigilance.
Les Vosges, le Haut-Rhin et la Moselle sous surveillance
Le virus a changé de visage. Si après le confinement, il circulait davantage dans les Ehpad, et les centres médico-sociaux, aujourd'hui, c'est au sein des regroupements familiaux, privés, et dans la sphère professionnelle qu'il évolue. L'ARS a ainsi recencé 30 clusters depuis le début du mois de juillet dans le Grand Est. "Nous avons par exemple, un foyer épidémique dans les Vosges, qui fait suite à une regroupement familial, auquel ont participé 49 personnes. 7 ont été testées positives à ce jour", raconte Marie-Ange Desailly-Chanson, directrice générale de l'ARS Grand Est. Les Vosges, mais aussi la Moselle et le Haut-Rhin sont les départements qui sont désormais sous haute surveillance.
Taux de reproduction du virus à la hausse mais sous la moyenne nationale
En effet, le taux de reproduction du virus (Ro) dans le Grand Est est ce lundi 20 juillet de 0,98 (contre 0,72 au début du mois de juillet). Un taux en nette augmentation mais il reste en dessous de la moyenne nationale (1,18). Même si les signaux sont au vert "on sent un certain relâchement dans le respect des gestes barrières. Les gens ont besoin, envie de se retrouver mais il ne faut pas baisser la garde" déclare Michel Vernay, épidémilogiste et responsable de Santé Public France en région Grand Est. ""Il y a une chose que je vois réapparaître et qui est à bannir, ce sont les bises: arrêtez de vous embrasser, c'est comme ça que le virus est transmis" insiste Marie-Ange Desailly-Chanson, directrice générale de l' ARS Grand Est.Une campagne de dépistage dans l'agglomération de Mulhouse
Mulhouse et son agglomération feront l'obet d'une vaste de campagne de dépistage qui commencera la semaine prochaine. Dans un premier temps, sont concernés les habitants d'Illzach, Morschwiller-le-Bas et Richwiller, la semaine suivante, ce sera le tour de Mulhouse. ILs recevront un bon pour un dépistage par test PCR. 120 000 à 13 0000 vont être distribués a précisé Marie-Ange Desailly-Chanson.