Des insectes pour nourrir les animaux du zoo de Bâle, "le plus important, c'est de les avoir toujours à disposition"

Le zoo de Bâle en Suisse s'est doté depuis dix ans de vivariums pour produire des insectes et nourrir ses animaux. Très peu de zoos le font. Celui de Bâle gère ainsi mieux les délais de production.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Elles sont des milliers et des milliers de petites bêtes qu'on ne voit pas. Des centaines de milliers d'insectes qui sont élevés par le zoo de Bâle pour nourrir leurs pensionnaires. Cela fait maintenant dix ans, et le zoo continue de développer les outils pour améliorer la production et la gestion de ses vivariums remplis d'insectes (appelés aussi insectariums).

Sauterelles, mouches, grillons, mites, vers de terre et scarabées font la joie des reptiles, oiseaux et petits mammifères.

Les sauterelles géantes sont très appréciées des suricates. "Pour eux, c'est comme une friandise", explique Andreas Jungo, soigneur animalier. "Et dès qu'ils nous voient arriver avec le tube en carton, ils sont tout fous."

Donner des insectes vivants, c'est aussi important pour certaines espèces. "Les oiseaux ont besoin d'avoir à manger tout au long de la journée. Nous les nourrissons deux à trois fois par jour avec des insectes, et ça sert aussi à les occuper."

Produire soi-même ses insectes n'est pas forcément moins cher puisqu'il faut un espace en plus et du personnel en charge de la gestion des vivariums.

Par contre, cela permet de contrôler les conditions d'élevage, la qualité de la nourriture donnée aux insectes et donc par la suite aux autres animaux. Cela donne la possibilité de s'adapter à beaucoup de situations.

"Le plus important, c'est de les avoir toujours à disposition", analyse Fabia Wyss, vétérinaire responsable des sections nourriture du zoo. "Lors de l'éclosion d'oisillons, il nous faut trois heures, parfois moins, pour avoir les insectes à disposition, là où ça nous prendrait trois jours pour les commander."

Des vivariums connectés

Dernièrement, le zoo s’est équipé de nouveaux vivariums, dotés d’un système automatisé et connecté. Il fournit des conditions de vie optimale aux insectes. Un concentré de technologie développé par une start’up du canton d’Argovie.

Nicole Barth est chargée du développement de ces vivariums pour Smart Breed : "nous pouvons régler la température, l'humidité, le taux de CO2... au début, c'était très compliqué, il nous a fallu beaucoup de temps pour développer un tel système".

Un million et demi d’insectes sont produits chaque année et récoltés à la main quotidiennement par les soigneurs. Le zoo de Bâle va encore renforcer cette activité en embauchant de nouvelles personnes et en y affectant plus de moyens.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information