L’avventura : un jeune cordonnier italien vient tenter sa chance à Saint Louis

Dans son village des Pouilles, Gianluca Picciolo ne trouvait pas clientèle à son pied. Ce jeune cordonnier s’est installé dans le Haut-Rhin pour faire plus que réparer des chaussures et vendre ses propres créations.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Il le dit lui-même, venir à Saint Louis, c’est un peu « l’avventura ». A 29 ans, Gianluca Picciolo a quitté Aradeo, son village des Pouilles dans le sud de l’Italie pour s’installer en France. Et sans parler un seul mot de français, et encore moins d’alsacien, ce jeune cordonnier a ouvert sa boutique à Saint Louis. Avec un rêve, trouver ici, en Alsace, une clientèle qui apprécie ses créations.

Car si ce jeune cordonnier aime réparer les chaussures, ce qu’il aime avant tout, c’est de les fabriquer. Tailler le cuir, le marteler, le clouer, le coller, le coudre. Une vocation qu’il découvre à l’âge de 14 ans. Pas très bon à l’école, il atterrit dans l’échoppe d’un vieux cordonnier de son quartier qui lui fait découvrir le métier. C’est le coup de foudre. Gianluca passera des années auprès de lui à améliorer son savoir-faire, avant d’ouvrir son propre atelier, il y a 6 ans.

Mais dans son village, Gianluca ne trouve pas de clients pour ses chaussures sur mesure. Il décide donc de fermer boutique pour tenter sa chance en France. Et Gianluca n’a pas quitté l’Italie tout seul. S’il est venu à Saint Louis avec femme et enfant, pour se rapprocher de son père, il a aussi entrainé dans son aventure Simone, son aide, et Sonia, son associée. Pendant que lui modèle les chaussures, elle découpe les peaux, et fabrique aussi de nombreux autres objets de maroquinerie, comme des sacs, des porte-bouteilles, des ceintures, des mallettes, etc.



Pour l’heure le trio se fait comprendre des clients avec les mains et l’aide du traducteur de leur smartphone, mais ils ont commencé à prendre des cours de français, et espèrent bien importer avec eux une certaine idée du luxe à l’italienne.


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information