Luc Barbier, l'arboriculteur qui "mange 500 grammes à un kilo de mirabelles par jour"

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Luc Barbier est un arboriculteur qui apprécie particulièrement la mirabelle de Lorraine.
Luc Barbier, l'arboriculteur épris de mirabelles. ©France Télévisions / Eden

Luc Barbier est arboriculteur. Il possède 20 hectares de verger en Lorraine, région qui concentre 80% de la production mondiale de mirabelles.

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Chez les Barbier, la mirabelle est une histoire de famille. L'arboriculteur Luc Barbier est incollable sur le "petit fruit d'or" qu'il consomme en quantité quand vient la saison de la cueillette. Une récolte qui se fait à la fois manuellement et mécaniquement.

Une rencontre à retrouver dans l’émission *Succulent !, diffusée sur France 3 Grand-Est, Bourgogne-Franche-Comté, Hauts-de-France, Occitanie et Paris Île-de-France.

Un amoureux des mirabelles

Luc Barbier est un inconditionnel des mirabelles. "Moi, la mirabelle que je préfère, c’est celle que l’on goûte au verger. Chaque année, nous faisons une cure de mirabelles pendant un mois et demi. Je pense que je mange 500 grammes à un kilo de mirabelles par jour. La tarte aux mirabelles, je l’aime bien. Mais c’est surtout fraîche que je la déguste."

Luc Barbier a repris la ferme de son père agriculteur. "Sa ferme était une structure très moyenne pour l'agriculture lorraine, il fallait que je trouve une activité qui puisse générer du chiffre. Je ne voulais pas agrandir l’exploitation en termes de surface, c’est pour cela que la mirabelle m’est tout de suite venue à l'idée.” La mirabelle aujourd’hui, c’est sa vie : "Elle m’a apporté beaucoup et j’essaye de lui rendre modestement tout ce que je peux."

Au début du 20e siècle, le phylloxera décime la vigne. En Lorraine, les viticulteurs se tournent alors vers des productions alternatives, comme la mirabelle. Elle va prospérer jusqu’à la fin des années 1950. "C’est un arbre qui est complètement adapté à son milieu parce qu’il est présent ici depuis au moins 2 000 ans ou plus. C’est pour cela qu’il y a cette IGP (indication géographique protégée)."

"La mirabelle, ça fait vraiment partie de ma vie, et j'espère que ça le restera pendant longtemps. Pour moi toutes les mirabelles sont belles." Une tradition dont la pérennité est d’ores et déjà acquise dans la famille Barbier. La relève est déjà au travail. Le fils de Luc vient de planter six hectares de mirabelliers. Une chose est sûre pour l’arboriculteur, "la continuité est assurée."

Deux façons de récolter

Le temps de récolte des mirabelles en Lorraine est très court, c’est cinq semaines à six semaines les bonnes années. Pour récolter les fruits des mirabelliers, Luc utilise deux techniques différentes. “Chez moi, tous les arbres sont récoltés manuellement sur le bas des branches. Ensuite, il y a une cueillette mécanique par secouage -  faite à l’aide d’un tracteur, qui fait vibrer les arbres.”

Pourquoi y a-t-il deux types de récolte ? "Tout ce qui est récolté manuellement c’est pour faire du fruit de table" ; c’est tout ce que l’on va retrouver sur les étals des marchés. La récolte dite mécanique, réalisée dans un second temps, permet de récolter des fruits moins accessibles et qui subiront une transformation. C’est ce que vont retrouver les clients tout au long de l’année dans les confitures de mirabelle, les tartes, les compotes… "40% de mes récoltes vont en direction des fruits dits fruits de table, les 60 autres sont destinés à la transformation."

Si des propriétés déstressantes des mirabelles ont été, selon Luc Barbier, relevées par un chercheur de Metz, l’agriculteur et gros consommateur n’en sent pas les effets : "Ça ne fonctionne pas très bien pour les producteurs, on reste très stressés pendant les périodes de récolte."

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